Les Belges préfèrent l’épargne pour leurs enfants et délaissent les placements

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Afin de donner un bon départ dans la vie à leurs enfants, la plupart des Belges optent encore pour un compte d’épargne au nom de l’enfant. Seul un Belge sur dix choisit d’investir pour ses enfants. C’est ce qui ressort d’une enquête publiée lundi par l’assureur AG, réalisée en collaboration avec le Gezinsbond et la caisse d’allocations familiales wallonne Camille.

L’enquête a analysé le comportement d’épargne de 4.500 parents belges d’enfants âgés de 0 à 12 ans, fait part le communiqué de presse. Six parents sur dix confirment déjà constituer une épargne pour leurs enfants. Trois quarts des répondants précisent avoir ouvert un compte d’épargne au nom de l’enfant, et 17 % au nom des parents. Dans la moitié des cas, les parents ont déjà commencé à constituer une épargne dans les six mois qui suivent la naissance, et dans 80% de cas avant que l’enfant ait atteint l’âge de deux ans.

   Les montants mensuels mis de côté sont généralement inférieurs à 50 euros par enfant.

Tirelire vs compte

   Toutefois, la tirelire a encore la cote, alors que deux parents sur dix y ont aussi recours.

L’étude relève aussi que 10% des parents qui épargnent pour leurs enfants le font par le biais d’investissements, généralement en combinaison avec un compte d’épargne traditionnel.

   Les parents qui constituent ce bas de laine pour leurs enfants souhaitent de la sorte “les aider à prendre un bon départ dans la vie”, ressort-il encore de l’étude.

Petits montants

   Pour les 40% des parents qui n’épargnent pas pour leurs enfants, c’est souvent le manque d’éducation financière qui représente un frein. Outre ces facteurs socio-économiques, dans la moitié des cas (55 %), les sondés ne connaissent pas le meilleur moment pour commencer une épargne.

   “Dans notre travail quotidien, nous voyons les difficultés financières rencontrées par certaines familles. Souvent, elles pensent à tort qu’il faut des moyens financiers considérables pour épargner pour sa progéniture. Or, même de petites sommes peuvent faire la différence, surtout si on commence à épargner suffisamment tôt”, encourage Vincent Edart, directeur général de la caisse d’allocations familiales wallonne Camille, qui verse les prestations familiales à plus de 105.000 familles en Wallonie par mois.

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