Des “junkbonds”, 
la dette de Ghelamco ?

Le numéro un de la construction en Belgique est-il encore “investissable” ?

L’empire de son propriétaire, Paul Gheysens, connaît quelques déboires. Son Royal Antwerp ­Football Club accuse les pertes et l’entreprise MediaNation dont il est un associé a une montagne de dettes et d’impayés à surmonter.

Pour Ghelamco comme pour d’autres acteurs de la construction, le marché n’est par ailleurs pas clément. Voilà une conjoncture qui pèse sur les obligations du géant de l’immobilier, d’après une enquête de Het Laatste Nieuws. Ces dernières représentent un encours total de près de 500 millions d’euros et seraient devenues ce qu’on pourrait appeler des junkbonds (obligations de pacotille).

Et c’est un mauvais signe : si la valeur d’un papier de dette baisse fortement, c’est que le marché s’attend à un risque de défaut de paiement.

Notons que Paul Gheysens a démenti l’information.

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