Les Belges n’ont jamais autant joué qu’en 2023 !
Les Belges sont joueurs, et ils le seraient même de plus en plus, selon le rapport sur les données financières du secteur des jeux et paris.
Chaque année, la Commission des jeux de hasard édite un rapport annuel sur les données financières du secteur des jeux et paris. Il ne tient jamais compte des chiffres de la Loterie Nationale. L’édition 2023 vient d’être publiée. Elle témoigne de la bonne santé d’un secteur constamment en croissance (sauf en 2020 en raison des fermetures liées au Covid) et dans lequel le jeu en ligne est majoritaire.
L’an dernier, le revenu brut des jeux en Belgique, soit la différence entre les mises et les gains, s’est élevé à 1,7 milliard d’euros, soit une hausse de 17 % par rapport à 2022. Le jeu en ligne prend 55,5 % de ce revenu brut à son compte. Il progresse de 18 % sur un an.
Le jeu “classique” ou “terrestre” a progressé de 15 % et dépassé son résultat de 2019, sa dernière année de référence. Dans le jeu en ligne, les casinos ont la moitié des parts de marché, les salles de jeux automatiques et les paris en ligne se partagent le reste à parts quasi égales. Ces casinos en ligne sont toujours attachés à un casino “terrestre”. Knokke est le plus actif (93 millions d’euros, +80 %) devant Namur. Chaudfontaine progresse bien (+49 %) mais c’est Dinant qui a décroche la palme de la croissance : +96 %.
Dans les chiffres des casinos, la partie en ligne réalise, en moyenne, 75 % du revenu brut des jeux. Quant aux paris, la version en ligne a concentré 61 % du total des revenus, soit 237 millions d’euros (+13 %). A côté des librairies, les agences de paris ont réalisé, l’an dernier, pour 114 millions de revenu brut (+17 %).
Signalons, encore, que les bingos présents dans les cafés ont généré un revenu brut de 236 millions d’euros (+ 31 %) en 2023.
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