Le prix de votre petit café du matin atteint des sommets
Les prix du café flambent et atteignent des niveaux quasiment historiques. En cause : les changements climatiques et la sécheresse qui touche actuellement le Brésil, premier producteur mondial.
Après le thé, c’est autour du café de connaître une hausse de prix hors normes. Alors que les conditions météorologiques continuent de se dégrader au Brésil, premier producteur mondial, l’arabica, la plus prestigieuse des variétés de café, coûte désormais plus de 5.000 euros la tonne, atteignant son niveau le plus haut depuis 13 ans.
A qui la faute ? Le Brésil connaît actuellement le temps le plus sec depuis 1981. Les prévisions n’annoncent que des précipitations éparses pour le reste du mois, alors qu’il n’est pas certain que la situation s’améliore en octobre avec des pluies qui devraient rester suffisantes. La météo est aussi à l’origine de la forte hausse des prix du robusta, autre grande variété de café, après le passage du typhon Yagi au Vietnam, second producteur mondial de café après le Brésil.
Cacao, beurre, huile d’olive…
Cette flambée des prix du café s’inscrit dans la tendance plus générale de l’inflation des denrées alimentaires qui frappent les consommateurs ces derniers mois. Du prix du café à celui du beurre en passant par le cacao et l’huile d’olive, nombre de produits de grande consommation sont impactés. En cause : une offre rendue de plus en plus vulnérable par les changements climatiques qui ravagent les récoltes. Et ce, dans toutes les régions du monde.
Autrefois consommé majoritairement dans les pays riches, le café fait aussi l’objet depuis quelques années d’une demande croissante, notamment dans les pays émergents comme la Chine où une nouvelle classe moyenne accède à des produits auxquels elle n’avait pas accès auparavant.
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