E-commerce alimentaire : Vers la fin des supermarchés ?

Les Belges sont plus friands que jamais de la flexibilité qu’offrent les commandes en ligne : un Belge sur dix s’attend à ne plus jamais aller au supermarché d’ici 5 ans, selon les chiffres de l’étude réalisée par Takeaway.com.

La possibilité de commander en ligne combinée à une livraison rapide bouscule le modèle traditionnel de la vente au détail. De nombreux Belges se tournaient déjà vers l’e-commerce afin d’acheter leurs vêtements ou des appareils multimédias mais ils sont également de plus en plus à acheter leurs produits alimentaires en ligne.

Et les chiffres de l’étude réalisée par Takeaway.com le confirment : 36% des Belges interrogés indiquent avoir déjà commandé des produits alimentaires en ligne. 16% des Bruxellois commandent en ligne tous les mois, 13% toutes les semaines ; des chiffres supérieurs à ceux des habitants de Wallonie et de Flandre. L’étude révèle notamment que 9% des jeunes Belges (de moins de 34 ans) commandent leurs courses en ligne chaque semaine.

Différence régionales

C’est principalement la livraison des produits d’épicerie qui bousculent de manière importante le secteur du commerce de détail et des supermarchés, passant des “achats physiques” aux “achats en ligne” pour les courses quotidiennes. En effet, 13 % des Belges pensent aujourd’hui qu’ils ne se rendront plus jamais au supermarché d’ici 5 ans. Les jeunes en sont d’ailleurs encore plus convaincus : ils sont deux fois plus à penser qu’ils n’iront plus au supermarché d’ici 5 ans.

Comment expliquer cette évolution ? Les principales raisons avancées sont la nécessité (26%), le gain de temps (18%) et parce que cela demande moins d’effort (14 %). “Faire ses courses n’est plus un acte anodin et innocent, mais tend à devenir une menace pour notre santé mentale“, observe le psychologue et observateur de tendances Herman Konings.

Au niveau du contenu de leur panier en ligne, les Belges commandent l’ensemble des produits sur leur liste de courses (24%), des produits non alimentaires (16 %) et des articles qu’ils ont oublié d’acheter en magasin (8%). Pour les personnes qui commandent des articles qu’elles ont oublié d’acheter en magasin, la différence régionale est notable. A Bruxelles, les consommateurs commandent deux fois plus (16 %) « d’oublis » que les habitants de Wallonie (9 %) et de Flandre (6 %).

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