Comment le retraité utilise-t-il ses capitaux de pension complémentaire ?
L’idée d’échanger son capital de pension complémentaire pour la sécurité d’un revenu récurrent intéresse peu le belge. Selon une enquête pour le compte de Delta Lloyd Life, diverses raisons expliqueraient cela comme notamment le niveau de vie élevé et la bonne santé des jeunes retraités, ainsi que la réticence à perdre sa pension complémentaire en cas de décès et donc à ne pas pouvoir l’intégrer dans sa planification successorale. Sont également cités le manque de flexibilité, le faible rendement et la fiscalité peu intéressante.
Le capital de pension complémentaire du deuxième pilier de pension moyen tourne autour de 116 000 euros. Il peut être perçu sous forme de capital ou de rente viagère. Et c’est là que le Belge constitue une exception à la règle mondiale. Chez nous, les pensions complémentaires sont majoritairement versées par défaut sous forme de capital car les employeurs sont nombreux à opter pour des plans en capital. Il serait logique d’en revenir à un système de rente périodique. De plus, aucun des répondants n’avait converti son capital de pension complémentaire en rente viagère. Une grande partie souhaite laisser leur capital de pension complémentaire intact pour le léguer à leurs enfants. Or, ce besoin est incompatible avec la rente, étant donné qu’une partie du capital converti est perdue au moment du décès. Et l’assureur de plaider pour une combinaison de rente et de capital permettant d’arriver à un équilibre entre la nécessité d’une protection sociale et le droit à l’autodétermination dont dispose tout un chacun. (Belga)
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