Vacances sportives? Attention, votre assurance voyage ne couvre pas tout

escalade sport vacances
© Martin/Pexels
Mailys Chavagne
Mailys Chavagne Journaliste

Ski nautique, escalade, parapente, canyoning ou saut à l’élastique… Si vos vacances riment avec adrénaline et activités à sensations, attention : votre assurance voyage ne vous couvre peut-être pas aussi bien que vous le pensez.

Dompter les vagues les plus impressionnantes, se jeter des plus hautes falaises ou gravir les sommets les plus escarpés… Amateur de sensations fortes, vous profitez de vos congés annuels pour relever des défis sportifs tous plus variés les uns que les autres. On ne vous apprend rien si on vous dit que partir couvert n’est plus une simple option. Mais attention, pensez à vérifier votre contrat : la majorité des assurances voyage n’incluent pas automatiquement les sports extrêmes.

Quels sports sont généralement exclus ?

La plupart des assureurs – comme la VAB, Europ-assistance ou encore Touring – excluent de leur contrat les activités sportives dites « à risque ». Il s’agit de sports particulièrement dangereux, souvent en plein air, et « dont la pratique peut exposer à des blessures graves ou à la mort en cas d’erreur ».

Cette liste, non-exhaustive, reprend l’ensemble des sports souvent exclus des polices d’assurance :

  • Sports d’hiver : ski acrobatique, bobsleigh, ski extrême, glaciologie, héliski, cascade de glace, luge, saut à ski, skeleton, ski alpin, ski hors-piste, saut artistique à ski, ski joëring, snorkeling, snowboard hors-piste, course de vitesse, ski de vitesse, speedriding… 
  • Sports d’eau : canyoning, saut de falaise, plongée en haute mer, plongée en apnée, plongée en grotte, kitesurf, kayak, bateau à moteur, rafting, ski-nautique, navigation en solitaire en mer, canoë-kayak de mer sans guide expert…
  • Sports de montagne : escalade de montagne et de rocher, via ferrata, bouldering, course de descente en vélo/downhill, spéléologie, escalade sportive, surf sur volcan…
  • Sports aériens : base-jumping, deltaplane, parapente, parachute ascensionnel, vol acrobatique, vol ULM, parachutisme, vol à voile…
  • Autres sports : saut à l’élastique, horse-ball, courses de voitures/motos/navires avec moteur hors-bord, carsurfing , chasse au gros gibier, sports de combat…
  • Tous les sports pratiqués dans le cadre d’une compétition ou d’une épreuve de vitesse.

Pourquoi sont-ils considérés comme dangereux ? La prise de risque est souvent due à la vitesse, à la hauteur ou à la profondeur. De plus, ces sports nécessitent souvent un engagement physique spécifique et/ou un matériel/équipement particulier.

Comment savoir si on est bien assuré ?

Et même si certains de ces sports sont parfois assurés – dans le cas où ils sont exercés par des professionnels ou accompagnés par des professionnels formés à la discipline par exemple -, méfiez-vous. Renseignez-vous toujours au préalable auprès de votre compagnie d’assurance et de votre accompagnant.

Et pour cause : l’assureur pourrait demander au guide une attestation de sa formation en cas d’accident. Si vous ne pouvez pas en fournir, ou que votre police d’assurance précise bien qu’un sport extrême, même accompagné, n’est jamais couvert, vous pourriez le regretter. En cas d’accident, les frais médicaux à l’étranger peuvent en effet vite grimper, et certaines interventions ne sont pas remboursées si l’activité n’était pas couverte dans votre contrat.

Pour savoir si votre sport sera pris en charge, contactez directement votre compagnie d’assurance. Et soyez précis : êtes-vous un pro ? Serez-vous accompagné d’un pro ? Partirez-vous seul ? Dans quels pays vous rendez-vous ? Tout doit être examiné au cas par cas. Mais surtout, ne partez pas sans filet de sécurité. Mieux vaut un coup de fil ou un mail à votre assureur aujourd’hui, qu’une facture salée demain.

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