UBS dans le rouge pour la première fois depuis 2017 après l’intégration de Credit Suisse

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UBS a annoncé mardi une perte nette plus lourde qu’attendu pour le troisième trimestre, de 785 millions de dollars (732 millions d’euros), sous l’effet des dépenses d’intégration de Credit Suisse. Il s’agit de la première perte trimestrielle pour la banque suisse depuis près de six ans.

Les analystes interrogés par l’agence suisse AWP prévoyaient une perte nette de 430 millions de dollars. Le géant bancaire a toutefois fait état d’entrées d’argent frais de 22 milliards de dollars dans la gestion de fortune, la banque soulignant dans un communiqué que la situation de Credit Suisse a été “stabilisée”.

L’afflux net d’argent frais sur un trimestre a de nouveau été “positif” pour les activités de gestion de fortune de Credit Suisse, “et ce pour la première fois depuis un an et demi”, insiste UBS, “à 3 milliards de dollars pour le troisième trimestre”, détaille la banque.

Des retraits massifs d’argent

Credit Suisse avait essuyé des retraits massifs d’argent qui avait mis à mal la banque. Dans un mouvement de panique sur les marchés en mars, l’ex-numéro deux du secteur bancaire helvétique s’était trouvé au bord de la faillite. Les autorités suisses s’étaient alors réunies dans l’urgence pour négocier son rachat par UBS.Le troisième trimestre est le premier au cours duquel Credit Suisse est entièrement intégré aux comptes d’UBS. Au deuxième trimestre, l’intégration n’était incluse que dans les chiffres du mois de juin. “L’intégration de Credit Suisse se poursuit conformément au calendrier“, a déclaré Sergio Ermotti, le directeur général d’UBS, cité dans le communiqué.

Pour le troisième trimestre, UBS a essuyé une perte avant impôts de 255 millions de dollars en raison des frais d’intégration. Mais elle a dégagé un bénéfice avant impôts sous-jacent de 844 millions de dollars, précise-t-elle.

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