Les courtiers maintiennent leur position de leader dans la distribution des produits d’assurance

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Patrick Claerhout Patrick Claerhout is redacteur bij Trends.

En 2023, les courtiers en assurances représentaient 52 % des revenus de primes des assurances vie et non-vie. Les bancassureurs et les agents perdent 1,2 point de part de marché, mais restent toutefois les plus grands distributeurs d’assurances vie individuelles.

Les compagnies d’assurances ont encaissé un total de 31,7 milliards d’euros de primes en 2023, enregistrant une hausse nominale de 5,8 % par rapport aux 29,9 milliards d’euros de 2022. Sur ces 31,7 milliards d’euros, 16,5 milliards proviennent des courtiers en assurances, selon l’analyse annuelle d’Assuralia sur les canaux de distribution du marché belge.

Avec une part de marché, quasi stable, de 52 %, les courtiers demeurent le principal canal de distribution. En deuxième position, avec une part de marché de 27,2 % des primes totales, on trouve les bancassureurs et leurs agents. Cela représente une baisse de 1,2 point par rapport à 2022. En troisième position figurent les assureurs directs, qui ont enregistré la plus forte hausse en termes de chiffre d’affaires (+12,7 %), portant leur part de marché de 19,5 % à 20,7 %.

Dans le secteur de l’assurance non-vie, la position dominante des courtiers est encore plus marquée, avec 60,9 % des revenus de primes. Ce rôle est d’autant plus prononcé auprès des entreprises, où leur part atteint 72 %.

Le courtier en assurance, expert en gestion des risques

La forte part de marché chez les indépendants et les entreprises n’est pas le fruit du hasard, selon Erik Weekers, de la FVF (la Fédération des Intermédiaires en Assurance et en Finance est l’association professionnelle légalement reconnue pour les courtiers en assurances néerlandophones en Belgique, ndlr) : « Chaque entreprise a sa propre approche et sa propre clientèle. Il faut donc faire du sur-mesure. Les grandes entreprises ont souvent leur propre gestionnaire de risques qui surveille en permanence les risques opérationnels et financiers. Pour les PME, ce n’est généralement pas possible. Pour de nombreuses PME, c’est leur courtier d’assurance qui est l’expert en gestion des risques ».

En assurance vie individuelle (branches 21, 23 et 26), la part de marché des courtiers connaît une légère diminution, à 44,3 %. Ils se trouvent ainsi légèrement derrière les agents et bancassureurs, qui, avec une part de marché de 45,6 %, restent les principaux distributeurs de ces produits. En assurance collective, ce sont les canaux directs qui dominent, suivis de près par les courtiers.

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