L’ombudsman des assurances a enregistré, en 2023, davantage de plaintes contre les assurances vélo, ressort-il du rapport annuel de l’ASBL publié mardi. Le motif principal de ces plaintes n’est autre que le refus d’intervention en cas de vol.
Les vélos, surtout électriques, ont la cote. Leur utilisation et leur valeur ont fortement augmenté, tout comme le nombre de vols. Selon l’ombudsman, Laurent de Barsy, 56 dossiers ont été ouverts à ce sujet en 2023, “et il y en aura certainement davantage en 2024”, a-t-il relevé.
Le motif principal des plaintes est le refus d’intervention en cas de vol. “La sécurisation du vélo est l’élément qui détermine la couverture de l’assurance ou non. S’il est exigé que le vélo soit attaché à un objet fixe, la discussion peut porter sur la notion d’objet fixe”, est-il indiqué dans le rapport annuel.
Les demandes introduites auprès de l’ASBL suscitent de nombreux échanges sur l’interprétation des clauses, les produits étant très récents. Laurent de Barsy appelle dès lors les assureurs à faire preuve de flexibilité.
“Il faut souligner que la vente de ces produits d’assurance se fait généralement dans les magasins de vélos par des intermédiaires à titre accessoire”, est-il encore précisé dans le rapport. Les conseils fournis peuvent en l’occurrence être approximatifs, les vendeurs n’étant pas toujours au courant des limites d’intervention et des exigences des entreprises d’assurances en termes de sécurité.
