Enfin des contrats d’assurance dans un langage “simple et clair”
Baloise Insurance est le premier assureur dans notre pays à mettre fin aux petites lettres dans un contrat d’assurance. “Un langage simple et clair doit donner plus confiance à nos clients”, dit le porte-parole Bart Walraet.
L’assureur désire, selon ses propres dires, préserver les consommateurs des surprises désagréables lorsqu’ils souscrivent une assurance. “Comme ils sont formulés de manière si compliquée, beaucoup de personnes signent les contrats sans même les lire”, dit Walraet. Il ressort ainsi d’une étude que seuls 15% des gens comprennent les contrats d’assurance traditionnels. En rendant les contrats plus transparents et en éliminant les petites lettres, cette proportion devrait augmenter à 80%, selon Baloise Insurance.
Compréhensible par tout le monde
Dorénavant, les conditions des polices d’assurance chez l’assureur vont commencer par une réponse directe à la question ‘quels sont les dommages assurés ?’. “Ce n’était pas le cas auparavant”, souligne l’assureur. “La première phrase dans un contrat d’assurance était fastidieuse, c’est le moins qu’on puisse dire.”
Ensuite, l’assureur désire rendre ses contrats compréhensibles par tout le monde. “Pour être certains que tous les conducteurs comprendront réellement les conditions de leur assurance auto, les auteurs du texte avaient à l’esprit les compétences linguistiques d’une personne de 14 ans”, explique Baloise Insurance. L’assureur a également modifié la structure du contrat. Dorénavant, il y a des titres intermédiaires dans les contrats et il y a des questions dans le texte, afin que les preneurs d’assurance trouvent rapidement une réponse.
Besoin urgent de contrats simples
D’une enquête de Brocom, une collaboration entre les fédérations des courtiers d’assurance (FVF et Feprabel) et la plupart des compagnies d’assurance belge, il ressort en outre qu’une simplification des contrats d’assurance n’est pas un luxe superflu. Plus de 7 Belges sur 10 avouent qu’ils sont perdus parmi les produits d’assurances. “Nous sous-estimons les coûts des assurances, et nous ne connaissons pas les bases de nos polices”, selon Brocom.
60% des Belges ne savent pas combien ils dépensent en assurances. Les personnes qui pensent le savoir estiment cela à une moyenne annuelle de 1.600 euros par famille (assurances-épargne inclues), alors que le montant réel, pour une assurance incendie, une assurance auto, une assurance familiale et les assurances pour les clubs sportifs, se situe bien plus haut. Le Belge reste cependant serein au sujet de sa situation au niveau des assurances. Parmi les personnes interrogées, 89% pensent qu’elles sont bien assurées. Baloise Insurance va d’abord adapter les assurances auto, qui seront suivies des polices incendies et d’autres. Plus tard, d’autres documents seront également examinés.
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