BlackRock, Goldman Sachs: les géants de la finance américaine en pleine forme
Alors que les actifs gérés par le numéro un mondial de la gestion atteignent le montant record de 10.650 milliards de dollars, la célèbre banque d’affaires américaine voit son bénéfice être multiplié par deux!
La saison des résultats s’ouvre en fanfare pour les géants de la finance américaine. Jugez plutôt ! Le numéro un mondial de la gestion, BlackRock, a annoncé que ses actifs avaient atteint un niveau record de 10.650 milliards de dollars au deuxième trimestre de l’année, et que ses bénéfices avaient bondi de 9 % sur la même période. Dans le même temps, la maison de West Street, Goldman Sachs, a quant à elle dévoilé des profits qui ont plus que doublé sur la même période.
Succès de la gestion passive…
Comme le soulignent les analystes de KBC dans leur lettre boursière The Front Row, BlackRock a profité de la bonne tenue des marchés et d’un afflux important de nouveaux capitaux sur ses fonds cotés (Exchange Traded Funds ou ETF) dont il s’est fait une spécialité. Alors que les fonds traditionnels, gérés de façon active, ont enregistré un encours en recul de 3,6 milliards de dollars, les ETF, preuve que la gestion passive séduit toujours plus d’investisseurs à travers le monde, ont par contre attiré un montant record à mi année de 83 milliards de dollars d’argent frais. Au total, les entrées nettes de capitaux se montent à 81,6 milliards de dollars au cours du trimestre, soit un niveau légèrement supérieur aux 80,2 milliards de dollars récoltés un an plus tôt.
… et recentrage stratégique
A l’image de BlackRock, Goldman Sachs signe également de très, très bons résultats à mi-chemin de cet exercice 2024. Les bénéfices de la célèbre banque d’affaires américaine sont en forte hausse grâce à la solide performance de ses activités de banque d’investissement et de marché. Au deuxième trimestre, le bénéfice net du groupe dirigé par David Solomon s’est envolé pour franchir la barre des 3 milliards de dollars, ce qui équivaut à 8,62 dollars par action, soit environ 3 % de plus que l’attente moyenne des analystes qui prévoyaient 8,34 dollars, notent les experts de KBC. Une performance que le groupe doit au rebond des fusions et acquisitions aux Etats-Unis mais aussi, après l’échec de sa diversification en banque de détail, au recentrage stratégique sur ses métiers historiques : le trading et le conseil en fusion-acquisition.
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