Dans son rapport annuel publié ce vendredi, l’Autorité des services et marchés financiers (FSMA) annonce avoir mené des actions visant à réduire le coût des produits d’assurance jugés trop onéreux ou à en stopper la commercialisation. Elle rappelle que ces produits doivent garantir un bon rapport qualité-prix au consommateur.
L’Autorité des services et marchés financiers (FSMA) a entrepris des actions pour faire baisser les prix ou arrêter la commercialisation de produits d’assurance trop onéreux, rapporte-t-elle vendredi dans son rapport annuel. L’organisme rappelle que les produits doivent offrir un bon rapport qualité-prix au consommateur.
Les actions de la FSMA avaient pour objectif d’améliorer la “value for money” des produits d’assurance, qui mesure leur rapport coût/bénéfice. Elle s’est focalisée sur les produits de la branche 23 (qui comportent un nombre important de produits de pension) pour les assurances-vie. L’autorité s’est également penchée sur les assurances solde restant dû, ainsi que sur une panoplie d’assurances non-vie (incendie, protection juridique, auto, responsabilité civile entre autres). Durant la période 2023-2024, elle a mené 234 analyses et a constaté que certains produits d’assurance généraient un rapport qualité-prix insuffisant. Ils étaient donc trop onéreux pour le consommateur.
Un bon rapport qualité-prix
La FSMA a demandé aux assureurs concernés de prendre les mesures nécessaires pour que leurs produits offrent un bon rapport qualité-prix au consommateur, s’ils n’étaient pas en mesure de l’expliquer ou si les raisons n’étaient pas satisfaisantes. La plupart du temps, l’action de l’autorité a mené à une réduction des coûts en ce qui concerne les produits d’assurance-vie (dans 137 cas pour les produits d’investissement de la branche 23), et plutôt à un arrêt de la commercialisation pour les produits d’assurance non-vie (dans 50 cas sur 56 analysés).
Pour les produits d’assurance-vie, les coûts ont diminué en moyenne de 0,64%. “Nos analyses donnent des résultats tangibles”, se félicite Jean-Paul Servais, président de la FSMA. “Les coûts sont réduits et les produits d’assurance onéreux disparaissent du marché, ce qui est une bonne chose pour le consommateur.”
