‘73% des Belges ne connaissent pas les détails de leurs assurances’
Un sondage montre que 73% des preneurs d’assurance craignent de ne pas connaître les subtilités de leurs assurances. Wauthier Robyns (Assuralia) met en garde contre ce manque de connaissances ou cette confiance aveugle dans les intermédiaires financiers. Cela peut conduire à une désillusion au niveau du rendement d’un placement ou de la protection d’une assurance.
Pour la première fois, la Semaine de l’Argent a eu lieu dans notre pays, à l’initiative de la FSMA, l’autorité qui supervise la gestion des institutions financières et des intermédiaires avec leurs clients, l’aide au citoyen à comprendre les paiements, les investissements, les crédits, les assurances et les pensions. C’est difficile de trouver la bonne voie en matière d’argent, mais cela s’applique aussi pour les statistiques concernant notre connaissance et nos compétences dans ce domaine. Celui qui veut démontrer de tristes constatations trouvera rapidement les questions qui fourniront le résultat souhaité. D’autre part, il apparaît que quand nos écoliers participent à une comparaison internationale qui se base surtout sur le calcul, le score est élevé.
Une récente enquête de Brocom, une organisation qui promeut la distribution d’assurances par l’intermédiaire de courtiers, part de l’expérience du consommateur: 89% des répondants déclarent être sereins au sujet de leurs assurances, mais 73% ne sont pas si sûrs qu’ils en connaissent les subtilités. En d’autres mots, la confiance règne, et c’est une bonne chose, mais il y a un manque de discernement.
Les participants à la Semaine de l’Argent renoncent clairement à l’approche “gardons-les stupides” et à la promotion d’une confiance aveugle. Cela implique notamment le risque que le consommateur ait de fausses attentes et qu’il soit déçu par le rendement d’un placement ou par la protection qu’il attend d’une assurance, ou qu’il réalise trop tard que sa pension sera sous-dimensionnée.
Il s’agit d’acquérir un certain nombre de notions de base quand on est jeune, via la gestion de l’argent de poche et des jobs d’étudiant et d’oser parler en famille de ce que coûte le WiFi. L’enseignement a le pouvoir unique de donner de la structure à ces expériences et à préparer à une vie où rassembler des informations préalables, comparer, choisir entre acheter, louer ou partager seront à l’ordre du jour. Au travail, l’information doit circuler aisément au sujet de ce qui se passe en cas d’incapacité de travail et en quoi consiste le plan pension. Les médias ont leur propre rôle éducatif.
Les connaissances, vous les trouverez à de nombreux endroits. Vous n’avez pas besoin de tout savoir, juste où aller pour trouver les informations utiles pour vous. C’est pourquoi le développement de www.wikifin.be est une bonne chose: avec ce site web de la FSMA, vous arrivez à l’endroit où vous devez être. Soit sur le site même, pour des informations de base structurées, soit sur des sites plus ciblés, comme www.abcassurance.be, pour de plus amples explications qui ne sombrent pas dans un discours commercial.
Une fois en vitesse de croisière dans votre existence, vous feriez bien de temps en temps de vérifier si tout est encore en ordre: qui sait, votre ex est peut-être encore mentionné(e) comme bénéficiaire sur une assurance vie ou alors la police incendie ignore les rénovations de votre habitation. Vous penseriez que les gens craignent l’indiscrétion, mais non: beaucoup sont ouverts à ces mises à jour, du moment qu’ils le choisissent eux-mêmes. En ce qui concerne les assurances, le secteur essaie d’apporter sa pierre avec une brochure qui aide à préparer ce check-up. Cela ne peut être que bénéfique.
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