Une ville belge brille dans le top 10 mondial de la qualité de vie
Cette année, une ville belge s’est hissée dans le top 10 du réputé “Global Cities Index” d’Oxford Economics, qui évalue la qualité de vie dans 1.000 grandes villes à travers le monde.
Le “Global Cities Index” d’Oxford Economics évalue chaque année la qualité de vie dans 1.000 grandes villes du monde en utilisant des critères comme l’égalité des revenus, le coût du logement, l’espérance de vie, l’accès à la culture et la qualité de la connexion Internet.
Une ville belge se hisse dans le top 10. A la neuvième place, on retrouve, Gand, juste après Zurich en Suisse et avant Nantes en France. Cette ville médiévale du nord du pays est saluée dans le rapport britannique pour son équilibre entre tradition et modernité, ses politiques environnementales innovantes, une répartition équitable des revenus, une riche vie culturelle, ou encore, son système de santé performant.
L’Ouest de l’Europe au top
En 2024, chaque ville du top 10 est située en Europe de l’Ouest, à l’exception de Canberra en Australie. Grenoble, aux pieds des Alpes françaises, se retrouve en tête du classement, suivie par d’autres villes de taille moyenne, qui surpassent souvent les grandes capitales. Le top 3 est complété par Canberra (Australie) et Berne (Suisse). La Suisse est bien représentée avec Bâle en 5e position et Zurich en 8e. En sixième position, notons également une ville pas très loin de nos frontières : Luxembourg.
Le fait que les petites villes d‘Europe de l’Ouest dominent les classements de qualité de vie n’est probablement pas une coïncidence, souligne le rapport. « Ces villes ne jouent pas un rôle aussi important dans l’économie mondiale et n’abritent pas autant d’universités ou de sièges d’entreprises que d’autres grandes métropoles, mais elles ont mis en place des politiques qui permettent à leurs habitants de s’épanouir, maximisant ainsi leur bien-être. »
Crise du logement
Cependant, ces villes ne sont pas sans problèmes. Beaucoup obtiennent de mauvais scores en matière de dépenses liées au logement en raison de leurs coûts immobiliers élevés, peut-être précisément parce qu’elles sont si attractives pour les résidents, postule le rapport. « Si elles ne parviennent pas à maîtriser ce problème, ces métropoles pourraient faire face à de véritables crises du logement à l’avenir, comme c’est le cas aujourd’hui dans de nombreuses grandes villes. Mais les villes qui parviennent à répartir équitablement des revenus élevés et à offrir à leurs habitants une bonne santé et des services de qualité resteront probablement en tête de liste dans les années à venir », peut-on encore lire dans le dernier Global Cities Index.
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