Un quart des commerces sont vides dans plusieurs quartiers du centre de Bruxelles
En 2024, la Région bruxelloise comptait un total de 26.297 cellules commerciales réparties sur le territoire, ressort-il lundi du dernier baromètre des quartiers commerçants réalisé par hub.brussels, l’Agence bruxelloise pour l’Entrepreneuriat.
Sur les 54 quartiers analysés, 13 (principalement situés dans la périphérie du sud de Bruxelles) ont une vitalité particulièrement bonne puisqu’ils affichent un taux de vacance commerciale inférieur à 10%, indique hub.brussels. Dans les quartiers du centre par contre, la vacance atteint parfois les 25%, généralement en raison de commerces vides se concentrant dans un point spécifique du quartier (galerie Louise, sud de la rue Blaes, rue Stalingrad, etc.), observe l’agence.
De par leur taille et leur affluence, le centre historique et la Porte de Namur représentent les “poumons commerciaux” de la Région.
Lire aussi| Les commerces désertent les centres-villes
Rue Neuve et commerces vides
Avec près de 40.000 personnes par jour en moyenne, la rue Neuve reste l’artère commerçante bruxelloise la plus fréquentée. Il s’agit également de la première destination pour les réseaux d’enseigne, devant le Fort Jaco et le Cimetière d’Ixelles.
À un jet de pierre de la rue Neuve, le piétonnier séduit toujours plus puisque sa fréquentation a augmenté de 20% au cours de l’année écoulée.
Le quartier haut de gamme du boulevard de Waterloo est l’endroit où les clients dépensent le plus d’argent par visite. Vient ensuite la rue du Brabant, derrière la gare du Nord, par ailleurs sixième artère la plus fréquentée de la Région.
Offre Horeca “prépondérante”
L’observatoire montre également que les quartiers de la place du Luxembourg, du Congrès ou encore celui aux alentours de la gare du Midi disposent d’une offre Horeca “prépondérante”.
“Connaître les artères commerçantes et leurs spécificités, c’est la clé pour conseiller les (futurs) commerçants. Comprendre les dynamiques de quartier – flux, horaires, besoins – aide à choisir le bon emplacement et à s’intégrer harmonieusement au tissu local”, conclut Isabelle Grippa, CEO de hub.brussels.