L’immobilier espagnol garde la grande forme
2015 se mue en année record pour le marché immobilier espagnol. Jamais autant d’étrangers n’ont acheté une ‘casa’ espagnole qu’au cours de l’année écoulée. Et le gouvernement espagnol fait tout pour maintenir cet élan.
Le marché immobilier espagnol conserve son pouvoir d’attraction sur le Belge. Depuis le début de l’année, quelque 2.235 Belges ont investi en Espagne. D’ici la fin de l’année, on prévoit le chiffre record de 2.980 Belges qui auront acheté une résidence secondaire en Espagne. Soit 4% de plus que l’an dernier. L’augmentation de la demande pour des biens immobiliers espagnols a fait grimper les prix. De vraies ‘soldes’ ne sont plus à l’ordre du jour. Cependant, les Espagnols – tant le gouvernement que le secteur financier et le secteur immobilier – mettent tout en oeuvre pour ne pas laisser le marché s’amollir.
Moins d’impôt sur la plus-value
Le secteur immobilier espagnol lui-même demande des règles plus strictes pour les agents immobiliers
Une des mesures phares est la diminution, à partir de l’année prochaine, des taxes sur la plus-value que les étrangers doivent payer à l’État espagnol lors de la revente d’un (récent) investissement immobilier. En 2014, la taxe sur les plus-values réalisées était encore de 21%. À partir de janvier 2016, elle sera diminuée à 19%.
Les banques deviennent plus souples
Marleen De Vlijt de l’agence immobilière Azull, spécialisée dans l’immobilier espagnol: “Les banques sont elles aussi devenues beaucoup plus souples dans leur octroi de crédits aux étrangers. Jusqu’il y a peu, environ 10% des Belges qui achetaient une seconde résidence en Espagne contractaient un emprunt. Aujourd’hui, la proportion est facilement passée à 20%. En outre, les banques lancent, en partenariat avec les développeurs de projets, de nouvelles formules d’achat. Les premiers achats groupés de résidences secondaires espagnoles ont ainsi vu le jour, et ce à des tarifs diminués de plus de 20%.”
Meilleure protection du consommateur
Nous assistons aussi à une augmentation notable de la préoccupation des Espagnols pour la protection des consommateurs. En effet, 28% des agents immobiliers espagnols agiraient illégalement à l’heure actuelle. “On se rend compte que cela peut dissuader les investisseurs étrangers. Et c’est précisément pourquoi le secteur est lui-même demandeur pour que les agents immobiliers soient soumis à des règles plus strictes”, dit De Vijt.
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