L’immobilier anversois séduit les Bruxellois
Tendance de fond ou effet passager ? De plus en plus de Bruxellois quittent la capitale pour s’installer à Anvers, selon une étude réalisée par le promoteur immobilier Immpact, l’un des plus en vue dans la cité scaldienne.
Ils sont 3.581 à y avoir acheté un bien ces cinq dernières années, selon des chiffres de l’IBSA (Institut bruxellois de statistique et d’analyse). Les raisons les plus régulièrement avancées ? Un immobilier plus abordable et un marché locatif particulièrement intéressant. ” Il est clair que l’emploi portuaire agit comme un aimant sur un nombre croissant de Bruxellois, mais les prix des appartements exercent aussi un certain attrait, lance Philippe Janssens, CEO d’Immpact. Ils sont en moyenne 14% inférieurs à ceux de la capitale. Sur le marché immobilier, on voit bien qu’Anvers attire autant les occupants que les investisseurs. La croissance est très marquée dans la seconde catégorie. ”
En 2018, le prix moyen d’un appartement à Anvers était de 206.890 euros. A Bruxelles, il fallait débourser 240.250 euros, soit 16% de plus. Les prix sont même 40% supérieurs pour les maisons et les villas : 452.721 euros à Bruxelles, 275.784 euros à Anvers. ” Ces dernières années, la ville d’Anvers a investi des millions d’euros dans le redéploiement de nouveaux quartiers résidentiels, poursuit Philippe Janssens. ‘t Eilandje et Damwijk par exemple étaient au départ des quartiers pauvres, industriels, tombés en désuétude. Aujourd’hui, ce sont de véritables pôles d’attraction, surtout pour les nouvelles constructions. Cela n’a pas échappé aux Bruxellois. ” Ajoutons que de moins en moins d’Anversois prennent par contre le chemin de la capitale : de 668 en 2015, on est passé à 625 en 2017.
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