Les prix des résidences secondaires dans les Alpes à des sommets

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Les prix des résidences secondaires dans les stations de ski les plus cotées des Alpes atteignent des sommets, Courchevel se classant au sixième rang des plus chères, même si “l’euphorie s’estompe” quelque peu face à des prix désormais très élevés, selon une étude d’UBS.

Depuis 2020, les prix des résidences secondaires dans grandes destinations alpines ont augmenté en moyenne de 30%, la pandémie de Covid-19 et le télétravail ayant fait exploser la demande, selon une étude publiée mercredi par le géant bancaire suisse, qui a analysé un échantillon de grandes stations en Suisse, France, Italie et Autriche.

   En 2024, les prix des résidences secondaires dans les grandes destinations alpines ont augmenté “d’environ 2,3% en moyenne”, grimpant en moyenne “de plus de 4%” en France et en Italie, précise l’étude. 

   En Suisse, où se concentrent les stations les plus chères, les prix ont encore augmenté “de près de 3%” l’an passé, seule l’Autriche s’inscrivant en baisse, avec un recul “d’environ 3%”, d’après ses relevés.

St-Moritz et Courchevel

   Sur les dix destinations les plus onéreuses, neuf se trouvent en Suisse, St-Moritz arrivant en tête. Les prix d’une résidence secondaire de haut standing, dans cette station connue pour attirer des têtes couronnées et célébrités, débutent à 22.300 francs suisses (23.700 euros) par mètre carré, en hausse de 4% sur un an.

   En France, Courchevel se classe comme la station la plus chère, avec des prix au mètre carré qui démarrent à 19.100 euros mais grimpent à 31.900 euros pour les logements de luxe à Courchevel 1850, la station en altitude, au pied des pistes.

   Elle se hisse au sixième rang des stations les plus chères des Alpes, entre les stations suisses d’Andermatt (au cinquième rang) et de Flims/Laax (septième rang), et devant les stations françaises de Val-d’Isère (onzième rang) et Méribel (quatorzième rang).

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