Les porteurs du projet Tubize Outlet Mall disent avoir l’embarras du choix commercial
Les porteurs de l’ambitieux projet mixte TOM, qui sort de terre à l’entrée de Tubize sur le site des ex-forges de Clabecq, persistent et signent : le volet commercial, locomotive du site, est bien sur les rails.
Depuis le début de l’été, on attendait des nouvelles de la société française StartConcept.group, en charge de la commercialisation de la partie retail du projet développé par DCI (Pascal Seret) pour compte de l’investisseur normand Samfi-Invest, dont le budget global a été chiffré à plus de 160 millions d’euros.
Contacté par nos soins, Thomas Troupel, qui pilote cette commercialisation depuis des mois déjà, confie avoir déjà engrangé des engagements signés avec 25 marques et être en bonne voie pour en finaliser 25 autres. «A une petite année de la date d’ouverture prévue, on a loué plus de 50% des surfaces et on peut compter sur trois belles locomotives que des clauses de confidentialité m’empêchent de nommer. Si on additionne toutes les promesses reçues de locataires intéressés, on dépasse 120% des surfaces qui seront disponibles. On peut donc arbitrer et faire des choix stratégiques sur le meilleur mix commercial selon nos experts. Je peux juste vous dire qu’il sera aligné sur celui d’autres centres qui font aujourd’hui référence pour nous : ceux de Roermond et The Village-Villefontaine», détaille-t-il.
Selon nos informations, les locomotives en question seraient les enseignes Nike, Levi Strauss & Co et Boss. Mais outre ses quelque 15.000 m2 de boutiques de marques, le centre commercial qui se revendique plus bruxellois que l’aéroport de Charleroi en termes de zone de chalandise pourra également compter sur un important pôle de loisirs et de restauration, sans oublier les commerces de proximité et le projet d’agriculture urbaine en circuit court (légumes/fruits) développé sur le site et sur les toits du futur complexe commercial.
Pour concevoir et aménager celui-ci, les porteurs du projet se sont entourés des bureaux JNC International, Greisch et Ellyps pour les aménagements urbains et les études de mobilité. Côté architecture, Henri Garcia, B2AI et Urban Architectes travaillent de concert.
Ce qui cale encore
Quand on lui demande de mettre le doigt sur ce qui ne va pas assez vite à son goût, Pascal Seret, le développeur du projet global, pointe du doigt les aménagements liés à la mobilité autour du futur quartier. «Pour permettre la fluidité du trafic entrant et sortant dès l’ouverture, le passage à niveau doit être repensé et le périphérique de contournement doit être achevé dans les temps. La Région wallonne nous promet que les marchés publics vont être lancés tout prochainement. On croise les doigts. Quant au volet résidentiel qui doit être porté par un promoteur spécialisé, je reste optimiste : il s’agit d’un jeu de dominos ; celui-ci ne pouvait s’engager fermement qu’une fois la locomotive commerciale vraiment sur les rails et tous les aménagements, parachèvements et voiries in situ achevés. C’est aujourd’hui en bonne voie. On va donc pouvoir finaliser les tractations en cours depuis des mois, j’espère…»
Pour rappel, c’est la Sofico qui a été désignée comme maître d’ouvrage délégué pour piloter le chantier des voiries publiques et du boulevard urbain de contournement.
Et le futur quartier résidentiel sera développé et commercialisé par phases. Il prévoyait pas moins de 671 logements neufs (appartements), mais aussi des services, une crèche, de larges espaces verts et une esplanade qui marquera l’entrée de ville. 90% des places de parking – mobilité douce oblige – seront logées en sous-sol.
Vous avez repéré une erreur ou disposez de plus d’infos? Signalez-le ici