Le congé de la construction reste la norme dans le secteur, malgré sa nature non obligatoire

Travaux de construction, image d’illustrtion. REUTERS/Mohamed Azakir © REUTERS

Instauré en 1948, le congé collectif dans la construction reste, en 2025, une réalité pour l’immense majorité du secteur. Environ huit entreprises sur dix y adhèrent encore, signale la fédération Embuild ce vendredi.

Officiellement, il ne s’agit pourtant que d’une recommandation, sans valeur légale. “Sauf disposition contraire dans le règlement de travail, chaque entreprise peut décider de ne pas suivre le calendrier collectif”, rappelle la fédération. Mais dans les faits, rares sont celles qui s’en écartent. La raison ? Les ouvriers restent attachés à ce rythme traditionnel. Et une entreprise ne peut imposer une dérogation si ses travailleurs souhaitent prendre ces congés.

Les indépendants, eux, conservent une plus grande liberté : s’ils n’ont pas de personnel, ils peuvent continuer à travailler pendant cette période. Mais là aussi, le contexte du secteur joue un rôle de frein.

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“Notre secteur fonctionne comme une chaîne : entrepreneurs, sous-traitants, fournisseurs… Si l’un s’arrête, les autres sont bloqués. C’est logique que tout le monde prenne congé au même moment”, explique Niko Demeester, CEO d’Embuild.

Cette année, les dates varient selon les régions. Le congé d’été débutera le 7 juillet à Bruxelles, dans le Hainaut, à Liège et dans l’arrondissement de Hal-Vilvorde. Il commencera le 14 juillet dans le Brabant wallon, à Namur, dans les provinces d’Anvers, du Limbourg et de Flandre orientale (sauf à Lokeren, où il démarre le 22 juillet), ainsi que dans l’arrondissement de Louvain. Enfin, les provinces de Luxembourg et de Flandre occidentale entreront en congé le 22 juillet.

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