Baisse des transactions mais hausse des prix de l’immobilier bruxellois en 2020 (carte interactive)
Le nombre de transactions immobilières a diminué de 4,8% l’année dernière en Région de Bruxelles-Capitale en raison de la crise du coronavirus, davantage que la moyenne nationale (-2,7%), ont analysé mercredi les notaires bruxellois. Les prix ont par contre enregistré une augmentation globalement soutenue, qui concerne l’ensemble des communes pour les appartements.
L’année dernière, le prix médian d’une maison résidentielle (qui représente environ 37% de l’immobilier résidentiel de la région) s’élevait à 440.000 euros à Bruxelles, en hausse de 7,3% par rapport à 2019, contre 250.000 euros pour l’ensemble du pays (+4,2%). En valeur absolue, cette évolution des prix sur un an atteint 30.000 euros.
Sur une période de cinq ans, le prix des maisons a augmenté de 17,3% à Bruxelles.
Le prix médian d’une maison est le plus bas dans le nord et le nord-ouest de la Région de Bruxelles-Capitale, à l’exception de Laeken, tandis que les maisons les moins chères sont situées à l’ouest, notamment dans les communes de Molenbeek-Saint-Jean et d’Anderlecht. Les communes les plus chères de la région sont Uccle, Etterbeek et Ixelles.
La fourchette se situe entre 302.500 euros à Molenbeek-Saint-Jean et 632.500 euros à Uccle.
La hausse des prix médians concerne également les appartements à Bruxelles: +8,7% à 242.500 euros, un peu plus que la moyenne nationale (+8,5%). La commune d’Anderlecht a le prix médian le plus bas (186.000 euros), tandis qu’il atteint 331.300 euros à Ixelles.
Par rapport à 2019, toutes les communes bruxelloises ont enregistré un prix médian en hausse pour les appartements