Certains livrets d’épargne rapportent encore jusqu’à 7 fois plus
Cela vaut encore et toujours la peine de comparer les comptes d’épargne, estime le site comparatif Bankshopper.be. Le rendement de certains livrets peut être sept fois supérieur à d’autres
Dans son analyse, le site comparatif est parti de la situation suivante: le 1er août, une personne a versé 20.000 euros sur un compte d’épargne pour une période de 12 mois et le taux d’intérêt ne varie ni à la hausse ni à la baisse durant cette période.
Le compte d’épargne Distingo Plus de PSA Bank sortait gagnant de la comparaison en tant que meilleure formule d’épargne. Elle rapporterait 300 euros. Ce qui est 7,5 fois plus que les livrets d’épargne qui rapportent le moins sur le marché et ne générant que 40 euros…
Ce n’est pas la première fois que le site compare les comptes d’épargne en Belgique. Lors d’une analyse en mars, il apparaissait que le meilleur compte d’épargne rapportait 10 fois plus que le moins intéressant. La différence est donc plus petite aujourd’hui, entre autres parce que les banques en ligne comme PSA Bank ont taillé dans leurs taux d’intérêt. Ainsi, ces mêmes 20.000 euros rapportaient encore 400 euros en mars auprès de la banque française.
Comparaison critique
Les primes de fidélité enregistrent un écart important entre les différents comptes d’épargne. Les formules d’épargne aux rendements les plus élevés se composent d’une prime de fidélité attractive et d’un intérêt de base plutôt bas. PSA Bank offre par exemple une prime de fidélité de 1,30% et un intérêt de base de 0,20%. Les épargnants qui veulent enregistrer la prime de fidélité doivent laisser leur argent au minimum pendant 12 mois sur le compte. Les comptes bancaires les plus classiques flirtent avec la frontière minimum (intérêt de base de 0,01 et prime de fidélité de 0,10).
Les banques traditionnelles offrent elles aussi des formules d’épargne à leurs épargnants fidèles. Par le biais de l’épargne plafonnée, les épargnants ont la possibilité de mettre de l’argent de côté à un taux déterminé, et ce pour un montant maximum par mois ou par an.
Cependant, Kristof De Paepe de Guide-épargne.be met les épargnants en garde dans De Standaard comme quoi ils ne doivent pas se laisser induire en erreur par des primes de fidélité attractives. “C’est surtout une manière détournée de faire de la publicité avec un taux d’intérêt élevé, sans que cela ne coûte énormément aux banques. Comme la croissance est plafonnée, les banques ont la possibilité de maintenir les intérêts versés dans des limites.” En outre, il est pratiquement impossible de calculer la date à laquelle la prime de fidélité est acquise. “Par conséquent, il n’y a pas de moment propice pour arrêter”.
Roel Van Espen donnait plus d’explications sur la prime de fidélité en mai.
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