Le constructeur automobile suédois Volvo Cars, propriété du groupe chinois Geely, va supprimer 3 000 emplois, soit environ 15 % des postes de bureau, principalement en Suède, afin de faire face à la dégradation de la conjoncture dans le secteur, a-t-il annoncé lundi.
Cette décision s’inscrit dans le cadre du plan d’économies de 18 milliards de couronnes (1,6 milliard d’euros) présenté fin avril, visant à « renforcer et rendre Volvo Cars plus résilient dans un contexte où l’industrie automobile est confrontée à des défis majeurs », a indiqué le groupe dans un communiqué.
Environ 1 200 postes administratifs seront supprimés en Suède, ainsi que 1 000 postes de consultants dans le même pays. Les 800 suppressions restantes concerneront les autres pays où Volvo Cars est présent.
Le constructeur a vu son bénéfice net chuter de 73 %, à un milliard de couronnes (91 millions d’euros), au cours du premier trimestre 2025. Son chiffre d’affaires a reculé de 12 %, pour s’établir à 82,9 milliards de couronnes. Håkan Samuelsson, directeur général de Volvo Cars, a qualifié ces résultats trimestriels de « décevants ».
Volvo Cars maintient néanmoins son objectif de devenir un constructeur exclusivement électrique, et prévoit de mettre en œuvre les changements nécessaires d’ici à l’automne.
« Les mesures annoncées aujourd’hui sont des décisions difficiles, mais elles constituent une étape importante vers un Volvo Cars plus solide et plus résilient », a déclaré M. Samuelsson. « L’industrie automobile traverse une période compliquée. Nous devons donc améliorer notre flux de trésorerie et réduire nos coûts de manière structurelle. »
Volvo estime le coût de cette restructuration à environ 139 millions d’euros.