Vivaqua croule sous les dettes
Vivaqua, dont les activités couvrent la production et la distribution d’eau potable, la gestion des réseaux d’égouttage et la lutte contre les inondations en Région bruxelloise, croule sous les dettes et n’est pas en mesure de réaliser les investissements nécessaires à la rénovation du réseau d’égouttage.
Selon les dernières informations financières que le journal De Standaard a pu consulter, l’intercommunale bruxelloise fait face à une dette d’un milliard d’euros et ce, alors que 500 des 2.000 km d’égouts qu’elle gère doivent être rénovés, dont 220 km sont en “très mauvais état”. En outre, des problèmes informatiques en cours depuis des mois sont à l’origine d’erreurs dans les factures envoyées aux clients. Enfin, les coûts du personnel ont sensiblement augmenté avec les indexations successives.
Des parties de chaussées risquent de s’effondrer
“Nous pouvons garantir que l’eau continuera à couler du robinet mais la rénovation des égouts est à peine possible”, résume la directrice générale, Laurence Bovy. L’an dernier, Vivaqua a procédé à la rénovation d’à peine 14 km d’égouts, ce qui fait peser des risques toujours plus grands d’effondrements de parties de chaussées, regrette la directrice pour qui l’avenir des activités de Vivaqua n’est plus garanti. “Par rapport à nos revenus, la dette est tout simplement trop grande. Ce n’est plus possible”. Laurence Bovy plaide dès lors pour un soutien financier de la Région bruxelloise.