Vie privée vs vie professionnelle: la Belgique se maintient parmi les meilleurs élèves

© Getty

La Belgique offre à ses travailleurs le troisième meilleur équilibre entre la vie professionnelle et la vie personnelle au monde. La nouvelle étude de Remote confirme cette place sur le podium déjà décrochée l’an passé.

Les résultats de la dernière étude de la plateforme RH Remote concernant l’équilibre entre vie professionnelle et personnelle sont connus. Le podium de 2024 est reconduit en 2025. A savoir, la Nouvelle-Zélande sur la première marche, suivie de l’Irlande et de la Belgique. Seules leurs cotations ont changé, en augmentant légèrement : la Nouvelle-Zélande passe de 80,76 points sur 200 à 86,87, l’Irlande de 77,89 points à 81,17 et la Belgique, de 73,45 points à 75,91.

Top 10
1. Nouvelle-Zélande, avec un score de 86,87
2. Irlande, avec un score de 81,17
3. Belgique, avec un score de 75,91
4. Allemagne, avec un score de 74,65
5. Norvège, avec un score de 74,20
6. Danemark, avec un score de 73,76
7. Canada, avec un score de 73,46
8. Australie, avec un score de 72,10
9. Espagne, avec un score de 71,94
10. Finlande, avec un score de 70,86

Ce classement est établi en tenant compte de critères tels que les congés légaux, la durée moyenne de travail, la sécurité publique, la santé, le niveau de bonheur des populations et l’inclusion LGBTQ+.

Des critères importants, car « promouvoir un équilibre vie pro-perso, c’est reconnaître que le travail est un moyen, et non une fin en soi », comme le rappelle Barbara Matthews, Chief People Officer chez Remote. Notre index n’est pas qu’un simple classement, il illustre notre conviction que chacun est plus performant et plus épanoui quand il peut pleinement vivre en dehors du bureau. Flexibilité et bien-être ne sont plus de simples avantages ; ils deviennent essentiels pour créer un avenir où chacun peut s’épanouir, professionnellement comme personnellement », affirme Barbara Matthews.

La Belgique maintient sa position dans le top 3

En 2025, la Belgique confirme sa 3ᵉ place au classement mondial, un résultat qui témoigne de la solidité de son modèle social et de ses politiques en faveur du bien-être au travail, telle qu’une indemnisation lors d’absence pour maladie et de maternité, de semaines de travail relativement courtes (34,1 heures en moyenne), et des salaires minimums les plus élevés en Europe.

Le top et le flop

L’Argentine se distingue dans ce classement avec la plus forte progression. Le pays a fait un bond de six places, passant de la 19e à la 14e position. Cette amélioration est portée par la hausse du salaire minimum (effective depuis janvier 2025) et par une dynamique positive sur le plan du bonheur public. Le score global de l’Argentine a ainsi augmenté de 7,09 points, atteignant 68,35/100.

Sans réelle surprise, les États-Unis affichent le deuxième plus mauvais score de l’index. Ils ont chuté à la 59e place, avec 31,10/100 ; soit un score inférieur à celui de la Chine, du Pakistan ou de l’Égypte, mais juste devant le Nigéria. Une dégringolade amorcée il y a déjà deux ans et qui donc ne doit pas être imputée uniquement à la nouvelle politique de son président Donald Trump. En effet, les États-Unis étaient à la 53e position en 2023 et à la 59e l’an passé. Cette chute s’explique notamment par des notes en baisse concernant la sécurité publique et l’inclusion LGBTQ+.

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