Va-t-on assister à une restructuration massive chez le géant pharmaceutique GSK ?
La direction a annoncé la tenue d’un conseil d’entreprise extraordinaire mercredi 5 février à 13h. De quoi s’inquiéter ? La situation est en tout cas tendue depuis des mois au sein du groupe pharmaceutique, le plus important employeur privé de Wallonie. Ce conseil n’annonce en tout cas rien de bon pour les travailleurs.
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C’est pour ainsi dire le flou total à Wavre et à Rixensart, sièges des divisions belges du géant pharmaceutique britannique. La direction a annoncé par courrier à ses ouvriers, employés et cadres, la tenue d’un conseil d’entreprise extraordinaire mercredi début d’après-midi. Qui n’augure rien de bon pour les travailleurs.
Depuis plusieurs mois déjà, la rumeur d’une importante vague de licenciements circule. Pour les 9000 personnes employées par le groupe sur les sites du Brabant wallon, l’inquiétude grandit, tant la direction refuse de communiquer depuis de longues semaines déjà sur la situation de l’entreprise et sur une éventuelle réorganisation.
GSK, qui souhaite s’adapter aux évolutions du marché et se recentrer sur certains produits, prévoit une réorganisation au niveau européen, dont l’impact sur les entreprises implantées en Belgique reste encore difficile à estimer.
Les employés et les cadres seraient les plus menacés
Selon L’Echo, des sources internes de l’entreprise expliquent qu’un enchaînement de réorganisations à petite échelle sont possibles, dans différents départements. La RTBF explique que plusieurs cadres avaient déjà été remerciés au cours des mois précédents, donnant éventuellement une indication sur ce qui pourrait se passer dans les heures qui viennent.
Actuellement, aucun chiffre ne ressort. C’est le silence le plus complet. On apprend tout de même que les ouvriers, moins nombreux, devraient être épargnés, tandis que les employés et les cadres seraient les plus touchés.
Le secteur pharmaceutique mondial mute en tout cas très fortement ces dernières années, à coups de rachats, de fusions et de rapprochements, explique toujours L’Echo. En 2014, par exemple, GSK a repris les activités “vaccins” du géant suisse Novartis.
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