Une offre de reprise d’Air Belgium a été déposée

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Une offre de reprise d’Air Belgium a bien été déposée dans les délais par un investisseur intéressé, indique mercredi la compagnie aérienne basée à Mont-Saint-Guibert (Brabant wallon). Elle va à présent être analysée et le tribunal statuera le 5 décembre prochain.

Les candidats à la reprise d’une partie ou de la totalité des activités d’Air Belgium, qui se trouve sous procédure de transfert de ses activités, avaient jusqu’à vendredi dernier pour se manifester. La date limite pour que les investisseurs intéressés puissent remettre des offres de reprise avait été plusieurs fois prolongée ces dernières semaines depuis la fin, à la mi-septembre, de la procédure de réorganisation judiciaire (PRJ) dans laquelle l’entreprise se trouvait.

   Dans la foulée, la compagnie avait demandé à lancer une procédure de transfert de ses activités auprès d’investisseurs intéressés, une procédure dont la durée maximale est de quatre mois.

   Me Bernard Vanham, le praticien désigné par le tribunal de l’entreprise de Nivelles pour gérer la liquidation d’Air Belgium, va désormais analyser l’offre reçue, obtenir les éclaircissements nécessaires et préparer son rapport, selon les explications de l’entreprise. Il soumettra ce document au tribunal, qui statuera ensuite sur ce rapport lors de l’audience prévue le 5 décembre prochain.

Possible impact sur l’emploi

   Selon plusieurs médias, aucune des offres qui étaient sur la table ces dernières semaines ne prévoit une reprise de l’ensemble des activités du transporteur (transport de passagers et fret). Il pourrait donc y avoir un impact sur l’emploi. Air Belgium ne s’est toutefois jamais exprimé officiellement sur cette question depuis le début de la procédure.

   La compagnie avait annoncé en septembre 2023 la fin de ses vols passagers opérés en propre (vers l’Afrique du Sud et l’Île Maurice), “chroniquement non rentables”. Cela avait laissé sur le carreau environ 11.000 passagers, qui espéraient être remboursés de l’achat de leur billet.

   Depuis lors, le transporteur, qui emploie entre 400 et 500 personnes, continuait à développer ses activités d’ACMI, c’est-à-dire l’affrètement d’avions pour d’autres compagnies, qu’elles soient de fret ou passagers. Il proposait également des vols “charter” pour des clients spécifiques, que ce soit en vue de transporter des passagers ou du cargo. Il semble toutefois que seules les activités cargo se poursuivent désormais.

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