Une facture de 9 millions d’euros pour Galler, victime des inondations
Victime des inondations survenues à la mi-juillet, la chocolaterie Galler à Vaux-sous-Chèvremont (Chaudfontaine, province de Liège) estime les pertes et investissements nécessaires en vue d’assurer la continuité de ses activités à 9 millions d’euros, a indiqué jeudi Valérie Stefenatto, directrice “Markethic” de l’entreprise.
Galler a annoncé dans un communiqué avoir conclu des contrats de location avec plusieurs infrastructures en Belgique pour assurer sa production avec ses propres matières premières et artisans. Les noms de ces partenaires n’ont pas été dévoilés, mais deux sont francophones et deux néerlandophones. La production des gaufres fourrées et de Liège est aussi assurée pour le reste de l’année, au départ d’une boulangerie-pâtisserie de la région d’Andenne.
L’atelier a été inondé jusqu’à deux mètres à certains endroits. Des machines d’emballage ont été envoyées en Italie pour réparation, d’autres doivent être remplacées. “Nous avons fait en sorte de minimiser au maximum les ruptures de stock, par exemple en annulant les promotions. Mais on peut néanmoins s’attendre à ce que cela arrive en septembre/octobre, le temps d’assurer la mise en service du matériel dans les infrastructures louées”, précise Valérie Stefenatto.
Les tablettes seront légèrement différentes visuellement en raison des moules qui seront temporairement utilisés. La production de bâtons massepain ou noir et lait-noisettes, entre autres, ne pourra temporairement plus être assurée, car elle requiert certaines spécificités au niveau des machines.
La chocolaterie Galler estime les pertes et investissements nécessaires en vue d’assurer la continuité des activités à 9 millions d’euros. “Il reste 7 millions à trouver, sachant que les assurances n’interviennent qu’à hauteur de 2 millions d’euros. Nos partenaires financiers ont exprimé leur soutien et nous espérons conclure des accords de financement pour la fin septembre”, ajoute Mme Stefenatto.
La relance de la production à Vaux-sous-Chèvremont n’est pas envisagée, au mieux, avant mars 2022. Une fois la rentabilité retrouvée, Galler pourra envisager un déménagement vers un autre site, en région liégeoise, qui serait suffisamment spacieux pour accueillir les activités de production de Vaux et le stock de Herstal.