Une entreprise louvaniste lance un logiciel de télétravail basé sur le bien-être
Deux mois après le début du confinement, l’entreprise AE Architects for Business & ICT sort Awaere, un logiciel de travail à distance qui se veut axé sur l’efficacité du télétravail en équipe, mais aussi sur le bien-être des travailleurs.
L’entreprise AE Architects for Business & ICT souhaite remettre de l’humain dans le travail à distance et bien souvent virtuel : “dans la société actuelle, où la normalité est remise en question, la santé mentale de chaque membre de l’équipe revêt, en effet, une importance capitale. Là où il n’est plus possible de sonder l’état d’esprit des travailleurs à la machine à café, Awaere permet de le faire quotidiennement : il suffit de cliquer pour indiquer votre humeur du moment”.
Fort d’une vingtaine d’années d’expérience, l’entreprise a donc développé un logiciel software-as-a-service (SAAS) : Awaere. Avec ce logiciel, les Louvanistes veulent se démarquer du marché en mettant l’accent sur le travail en équipe, mais surtout sur la santé mentale des travailleurs.
Une alternative à Office 365 et Slack
“Les outils de collaboration traditionnels tels qu’Office 365 ou Slack restent tout à fait dans la course, mais nous estimions que nous avions besoin de plus”, explique Wim Van Emelen, Innovation Project Manager. “Notre société et nos méthodes de travail sont remises en question en ce moment. Nous avons donc décidé de proposer nos connaissances en externe sous une forme très simplifiée, en utilisant nos compétences principales”.
Des objectifs transparents pour un travail d’équipe plus efficace
Awaere permet de fixer au maximum cinq objectifs quotidiens pour se forger une bonne idée des tâches à accomplir. La société estime qu’au-dessus de ce nombre, le climat de travail n’est pas sain. Chaque collaborateur peut indiquer son humeur du jour, mais seul le manager a accès à cette information et peut agir en conséquence. Elke Van Hoof, psychologue spécialiste du burnout estime que c’est une mesure essentielle : “les personnes qui doivent combiner plusieurs rôles doivent accepter de ne pas pouvoir remplir chacun de ces rôles aussi bien. On ne peut pas être 100 % parent, 100 % travailleur, 100 % collègue, etc. Nous devons faire preuve d’indulgence. Nous avons le droit de revoir nos exigences habituelles à la baisse. J’appelle aussi les employeurs à dialoguer avec leurs collaborateurs. Accroître encore la charge de travail serait, en effet, la pire des choses à faire”.
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