Un travailleur sur 5 prêt à quitter son employeur s’il ne fait pas assez d’efforts pour le climat
Près d’un travailleur sur cinq est prêt à quitter son employeur si celui-ci ne fait pas ou pas assez d’efforts en matière de climat, tandis que six sur 10 affirment ainsi que la présence ou l’absence de politique climatique influence leur choix d’un nouvel employeur.
Les entreprises qui tiennent compte du climat et de l’environnement ont donc une longueur d’avance pour gagner la guerre des talents sur le marché de l’emploi, en déduit Acerta, pour qui ce thème ne fera que gagner en importance dans les années à venir.
Huit travailleurs sur 10 (79%) considèrent qu’il est très important que leur employeur prenne des mesures pour lutter contre le changement climatique. Cela alors qu’une précédente enquête du prestataire RH avait montré que seulement 64% des dirigeants pensent que cette question est importante pour leurs travailleurs.
Les employeurs semblent toutefois se rendre compte que leurs actions en faveur du climat peuvent convaincre certains de venir travailler pour leur entreprise: 68,7% sont convaincus qu’une telle politique favorise les recrutements.
Le travailleur souhaite aussi que son (futur) employeur fasse des efforts concrets pour l’aider à adopter un mode de vie plus durable, poursuit Acerta. Par exemple, 61% des personnes interrogées ont manifesté leur intérêt pour une participation de l’employeur dans leur facture énergétique, 43% aimeraient une contribution pour conclure un prêt de rénovation écologique et 52% pour souscrire un contrat énergétique ou effectuer un achat groupé d’énergie verte.
Enfin, il apparait que 45% des employeurs n’impliquent pas leurs collaborateurs dans la politique climatique de leur organisation alors que 46% des travailleurs interrogés indiquent qu’ils aimeraient avoir davantage leur mot à dire. Ce sont surtout les travailleurs entre 18 et 35 ans qui souhaitent participer davantage aux choix écologiques faits (ou non) par l’entreprise.
C’est ce qu’il ressort mardi d’une enquête, sur le sujet, menée pour la première fois par l’entreprise de services RH Acerta auprès de plus de 2.000 travailleurs.