Un deuxième plan social a été présenté mardi au personnel de l’usine Ontex d’Eeklo. Le site doit fermer l’an prochain, entraînant la suppression de 347 emplois. Un premier plan social avait été présenté la semaine dernière par la direction du fabricant de couches, mais cette proposition avait été massivement rejetée par le personnel. Celui-ci est depuis lors à l’arrêt.
Les travailleurs d’Ontex à Eeklo ont été informés mardi des propositions de la direction, notamment concernant les conditions de licenciement et les indemnités de départ.
Selon le syndicat chrétien ACV/CSC, il s’agit d’un “meilleur plan”. Celui-ci prévoit, entre autres, une compensation pour les malades de longue durée. Une indemnité de départ supplémentaire est par ailleurs prévue, à la condition de travailler dans l’usine jusqu’à la fin de l’année. Cette prime dépend du nombre d’années prestées dans l’entreprise et représente un à quatre mois de salaire.
Le plan fera l’objet d’un vote du personnel mercredi.
Le groupe belge Ontex, qui produit des couches et du matériel pour l’incontinence, a son siège à Alost et dispose de deux sites de production en Flandre orientale. Celui d’Eeklo fermera ses portes. Le site de Buggenhout sera, lui, réduit pour en faire un centre d’expertise. Quelque 140 emplois sur 500 y sont menacés. Une consultation sociale distincte est toujours en cours concernant cette deuxième usine.
