Un magasin sur deux, voire davantage, ne survivra pas à la crise, craint l’UCM
Financièrement, près d’un commerçant sur deux atteint la limite, selon un sondage mené par l’Union des classes moyennes (UCM) auprès des commerçants indépendants non alimentaires de Wallonie et de Bruxelles une semaine après la fermeture de l’horeca le 19 octobre. Un magasin sur deux, voire davantage, ne survivra pas à la crise liée au Covid-19 et à un nouveau confinement, craint l’UCM.
“L’impact est considérable. Les perspectives étaient sombres, elles deviennent d’un noir d’encre”, martèle l’UCM qui garde espoir pour la période des fêtes de fin d’année. “Soit les magasins revivent, soit les faillites et cessations vont exploser dès le début de 2021.”
Avant le 19 octobre, les sondés ont concédé à 69,4% que la situation n’était pas revenue à la normale après la première fermeture ordonnée lors de la première vague de la maladie. La fermeture de l’horeca a un impact négatif ressenti par 92,9% des commerçants.
“Ils sont même 31,3%, près d’un sur trois, à estimer que leurs recettes ont diminué de plus de 50%”, souligne l’UCM. En outre, seuls 20,3% ont encore une trésorerie saine tandis qu’ils sont 26,7% à avoir besoin d’une somme entre 10.000 et 25.000 euros et 12,8% estiment qu’il leur faudra plus de 25.000 euros pour pouvoir continuer.
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