Un demi-siècle pour l’Institut national des radioéléments (IRE)
C’est en août 1971 que fut signé le premier acte notarié instituant la naissance de l’Institut national des radioéléments (IRE). Depuis, l’IRE n’a eu de cesse de mettre le nucléaire au service de la santé publique.
Basé à Fleurus, l’institut produit des isotopes destinés à la médecine nucléaire et donc au diagnostic et aux traitements de cancers et autres maladies. Comme le technétium-99 (issu du molybdène-99) utilisé dans le monde entier dans 80% des diagnostics nucléaires. Désormais, un hôpital nucléaire sur trois fait appel à la technologie développée à Fleurus.
Depuis 2010, l’IRE compte aussi une filiale axée sur l’innovation appelée IRE Elit qui a pour but l’excellence dans les diagnostics de santé publique et dans les produits fournis aux clients. Deux projets innovants sont d’ailleurs en cours de réalisation. D’une part, un nouveau cyclotron pour aboutir à la production de Gallium-68 qui permet la détection très précoce de certains cancers dont celui récurrent de la prostate. D’autre part, le projet Smart qui vise à produire du molybdène-99 sans passer par l’uranium.
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