Un cadre pour limiter la publicité pour les jeux de hasard à la télévision
L’Association belge des médias audiovisuels (Via) a finalisé un cadre autorégulateur visant à limiter la publicité sur les jeux de hasard à la télévision, a-t-elle annoncé lundi.
L’organisation n’est cependant pas favorable à une interdiction complète, “qui risquerait de déplacer le problème vers le circuit illégal et les opérateurs étrangers”.
Le cadre comporte cinq mesures destinées à réguler la publicité sur les jeux de hasard.
Des restrictions sont ainsi prévues quant au contenu (le spot ne doit pas inciter directement au jeu), à l’horaire de diffusion (un spot de 30 secondes maximum par heure entre 20h00 et 1h00, deux avant et après une retransmission en direct) et aux possibilités (les spots limités à 30 secondes me permettent pas le placement de produit, le téléachat…).
La publicité personnalisée pour les jeunes, les exclus et abstinents est bannie. Enfin, les spots devront obligatoirement contenir un message d’avertissement.
Ce dispositif peut être mis en oeuvre très rapidement dans le cadre d’une co-régulation, commente Via, qui assure que les chaines belges de télévision sont prêtes à en discuter avec la Commission des jeux de hasard. “Les restrictions vont réduire de 75% la capacité de publicité pour les jeux de hasard. Par ailleurs, nous allons investir 20% des revenus issus des spots publicitaires autorisés pour les opérateurs de jeux de hasard en ligne agréés dans une campagne de sensibilisation sur les dangers des abus de jeu”, précise Wilfried Celis, président de Via.
L’association rassemble les organisations de vente des médias audiovisuels belges, à savoir DPG Media, IP Belgium, RMB, Ads&Data et VAR.