SuperMeat veut nourrir le monde à partir d’un seul poulet
“Un seul poulet peut nourrir le monde entier”. La phrase d’accroche d’Ido Savir, CEO de SuperMeat, a de quoi étonner.
Avec les cellules d’un unique poulet, l’entreprise les conserve et peur les multiplier à l’infini. Cette start-up basée en Israël se donne comme mission “d’apporter au monde la viande de poulet de la plus haute qualité, cultivée directement à partir de cellules, dans un processus durable et respectueux des animaux.” SuperMeat est ainsi convaincue que “la viande cultivée améliorera le système alimentaire, assurera la sécurité nutritionnelle, réduira considérablement les émissions de carbone et augmentera la sécurité alimentaire dans le monde entier.”
Sur place, on nous emmène au sous-sol, dans ce qui ressemble à un resto tendance, avec, de l’autre côté de la vitre, une vue sur les labos qui font grandir le “poulet” de demain. L’entreprise prend le soin de faire signer une décharge à tous les journalistes-testeurs-aventuriers qui souhaiteraient goûter le produit final, encore en phase expérimentale. Pas de poule mouillée ici, on a donc testé.
Mis en valeur dans ce qui s’apparente à un burger ‘gourmet’, le poulet est frit et entouré de panure. Verdict ? En bouche, on ne retrouve ni les saveurs ni la texture d’un poulet fermier du dimanche, dommage. Par contre, la ressemblance avec un “nuggets” est réussie, et le goût plutôt acceptable, même si soigneusement entouré par tous les autres éléments du burger.
Le produit n’est pas encore commercialisé. Il devrait l’être aux Etats-Unis, à l’horizon 2023.
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