Comment la start-up Ring Twice réattaque la France
Pour la deuxième fois, Ring Twice se lance dans l’Hexagone. Après une tentative infructueuse voici quelques années, la plateforme d’économie collaborative mise sur l’acquisition de la firme française FrizBiz pour s’installer chez nos voisins.
Elle en a fait du chemin depuis son lancement voici pas loin de 10 ans. La plateforme belge d’économie collaborative Ring Twice (ex-Listminut) qui permet aux internautes de trouver des prestataires pour des petits jobs est aujourd’hui une entreprise qui tourne. Et qui grandit. Elle compte pas moins de 650.000 utilisateurs, emploie 20 personnes en interne et génère un volume d’affaires de 7,1 millions d’euros, soit une croissance de 34%.
Et, après de multiples itérations, elle semble avoir trouvé un modèle business qui tourne et qui lui permet d’être rentable: l’abonnement optionnel sur sa plateforme. Ainsi pour faire appel à un jardinier ou un homme de métier, par exemple, le surfeur peut soit choisir de payer à la plateforme une commission supplémentaire au petit boulot demandé, soit s’acquitter d’un abonnement pour pouvoir faire appel à un nombre de jobs illimités. Et cela marche.
5000 « mini jobs »
Aujourd’hui, Ring Twice compte environ 6000 prestataires actifs sur sa plateforme qui génère pas moins de 5000 « mini jobs » mensuels… à une période où le jardinage n’a pas encore repris son plus haut potentiel.
Forte de ce succès actuel après des années difficiles (2019-2021) , Ring Twice voit l’avenir de façon enthousiaste. Et pour cause, elle vient de mettre la main sur Frizbiz, un concurrent français qui compte pas moins de 700.000 utilisateurs. Une acquisition relativement peu onéreuse d’après nos informations qui permet à Ring Twice d’avoir en ligne de mire un volume d’affaires de 15 millions d’euros par an. Un montant dont la plus grosse partie va aux prestataires, mais d’où la start-up bruxelloise prend une commission. Elle avance un chiffre d’affaires de 1,8 million d’euros.
Ce que reprend réellement Ring Twice de FrizBiz, c’est surtout une base de prestataires sur toute la France, un marché que la jeune pousse belge avait tenté (en vain) d’attaquer voici quelques années. « Cela nous fait gagner énormément de temps sur le marché français, détaille Jonathan Schockaert, CEO et cofondateur de Ring Twice. Arriver à proposer aussi rapidement des prestataires dotés de bonnes évaluations des clients est très précieux dans notre business qui est basé sur la confiance. Par ailleurs, beaucoup d’économies d’échelle sont désormais possibles entre la France et la Belgique. »
Ring Twice va commencer par piloter l’Hexagone depuis la Belgique et procédera, probablement, à une fusion des marques à l’avenir pour ne garder que la marque Ring Twice…
Vous avez repéré une erreur ou disposez de plus d’infos? Signalez-le ici
Ring Twice
-
Siège social:
Braine-L'alleud
-
Secteur:
ICT - Informatica: services, consultancy, software
-
Toegevoegde waarde:
1371935