Restructuration chez Dreamland et Dreambaby : 73 licenciements en moins que prévu

La restructuration annoncée il y a quelques mois chez Dreamland et Dreambaby devrait entraîner 119 pertes d’emploi et non 192 comme prévu initialement, a-t-on appris jeudi auprès des syndicats libéral et socialiste. Un préaccord a été conclu avec la direction.

Le 19 avril, Colruyt avait annoncé une restructuration de ses deux chaînes Dreamland et Dreambaby, prévoyant la suppression de 192 des quelque 1.100 emplois de la chaîne de magasins de jouets et de la chaîne d’équipements pour bébés. Un des 48 magasins Dreamland et cinq des 32 succursales Dreambaby fermeront leurs portes. La restructuration va de pair avec la vente de 75% de Dreamland à la chaîne de magasins de jouets ToyChamp. Mi-juin, le groupe actif dans la grande distribution avait déjà fait savoir que le total des licenciements serait revu à la baisse, aux alentours de 151 employés.

Dans le projet d’accord, confirmé par la direction, il est désormais question de 119 emplois perdus au sein des deux filiales: 91 chez Dreamland (dont 33 en magasins) et 28 chez Dreambaby (dont 16 en magasins).

   Tant le Setca que la CGSLB qualifient les négociations avec la direction de “constructives”. La baisse du nombre de licenciements est en partie due au fait que les employés concernés ont déjà quitté l’entreprise ou ont trouvé un autre poste au sein du groupe.

   Outre l’indemnité légale de licenciement, il est question de dédommagement complémentaire. Une prime serait ainsi prévue pour les personnes licenciées, celles qui sont replacées et celles qui s’en vont sur base volontaire.

   La direction devait informer le personnel des magasins jeudi après-midi. Si les travailleurs sont d’accord, la convention collective de travail pourra être signée la semaine prochaine.

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