Un tiers des PME prévoient une hausse d’activité dès 2025
Près d’un tiers des petites et moyennes entreprises (PME) en Wallonie (31 %) et en Flandre (30 %) anticipent une augmentation de leur charge de travail au premier trimestre 2025. C’est ce qui ressort d’une enquête réalisée par SD Worx, spécialiste des ressources humaines, auprès de 535 entreprises. Cependant, à Bruxelles, l’optimisme est plus modéré : seuls 23 % des sociétés prévoient une hausse d’activité dans la capitale.
En Wallonie et en Flandre, moins d’une PME sur dix envisage de procéder à des licenciements au début de l’année prochaine. En parallèle, près d’une sur trois prévoit de recruter. Bruxelles affiche des perspectives moins favorables : 18 % des entreprises y anticipent des licenciements.
Les emplois permanents dominent les intentions de recrutement. En Wallonie et à Bruxelles, respectivement 52 % et 50 % des embauches prévues concernent des contrats à durée indéterminée. En Flandre, ce chiffre atteint 75 %.
L’industrie et la construction en tête des recrutements
Les secteurs de l’industrie et de la construction sont les plus optimistes, avec 49 % des PME prévoyant de recruter au prochain trimestre. Le secteur des services, bien qu’un peu moins dynamique (29 %), reste positif. De plus, il affiche des prévisions de licenciements inférieures à celles de l’industrie et de la construction : 12 % contre 16 %.
En Wallonie, les PME embauchent principalement pour renforcer leurs effectifs (38 %), plutôt que pour remplacer des départs (33 %). À Bruxelles, la situation est inversée : 53 % des entreprises recrutent pour compenser une rotation du personnel plus élevée.
Un regain d’optimisme
« Après une période de prudence ces derniers mois, les PME belges retrouvent des perspectives positives », commente Vassilios Skarlidis, Directeur PME régional chez SD Worx. « Cette tendance optimiste pourrait se poursuivre à court terme, jusqu’à la fin de l’année 2025, avec davantage d’entreprises prévoyant d’augmenter leurs effectifs. »
Avec ces chiffres, les PME belges montrent des signes encourageants pour le début de 2025, malgré des disparités régionales et sectorielles. Ces tendances seront à surveiller dans les mois à venir pour mieux comprendre leur impact sur le marché de l’emploi.