Le télétravail plombe Bruxelles

Huit chercheurs de l’ULB se sont associés pour étudier, en profondeur, l’impact du télétravail sur la Région bruxelloise.

Ils estiment que près de la moitié des employés dont le lieu de travail est basé à Bruxelles travaillent au moins une fois par semaine à la maison. C’est largement supérieur à la moyenne nationale qui tourne autour des 32-34 %.

Ce télétravail a des conséquences majoritairement négatives pour la Région bruxelloise. Il n’a pas engendré une baisse du recours à la voiture (une hausse est même projetée) mais bien une baisse de la fréquentation des transports en commun, dont les employés venant à Bruxelles sont de grands consommateurs.

L’étude pointe aussi une migration résidentielle hors de Bruxelles et un impact important sur le commerce et l’horeca. Certes, les bureaux qui se vident ou se réduisent sont une opportunité de créer du logement mais les chercheurs présentent des estimations qui témoignent d’une perte de 25 % d’emplois indirects (nettoyage, gardiennage, etc.) en cas d’une réduction de 50 % du parc de bureaux.

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