Le gouvernement régional objecte qu’il subsiste une demande importante pour le néerlandais comme langue d’enseignement.
Les recteurs des universités flamandes s’étaient mis d’accord pour que plus aucun master en ingénieur civil ne soit donné en néerlandais dès l’année prochaine. Seuls trois masters donnés en anglais auraient subsisté. Mais ils n’ont pas été suivis dans leur démarche par le gouvernement flamand. Le problème est pourtant aigu.
“Régulièrement, les entreprises me supplient de former davantage d’ingénieurs. Pour y parvenir, il n’existe que deux possibilités: abaisser le niveau – ce que nous ne ferons pas – ou attirer davantage d’étudiants étrangers, qui ne viendront pas sans une offre en anglais”, explique Rik Van de Walle, recteur de l’Université de Gand.
Tout en comprenant cette pression internationale, le gouvernement flamand fait de la résistance. Il objecte notamment qu’il subsiste une demande importante pour le néerlandais comme langue d’enseignement. A la KU Leuven, observe ce dernier, 444 étudiants suivent actuellement un master d’ingénieur civil en anglais et 725 font de même mais en néerlandais.
D’après “Het Nieuwsblad”
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