Êtes-vous un « abruti » au boulot ? (faites le test)

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© Getty

Il est parfois difficile de savoir ce que vos collègues pensent de vous. D’autant plus que la franchise est rarement la règle au travail. Voici les signes qui pourraient signifier que vous n’êtes peut-être pas la personne la plus appréciée de votre entreprise.

On ne vous dira jamais en face que votre attitude n’est pas très « corporate », pour employer un euphémisme. Par contre, des signes indirects pourraient vous donner quelques indications.

Ainsi plus qu’un retour négatif, c’est l’absence d’un retour positif qui devrait vous mettre la puce à l’oreille. Vous avez besoin d’une faveur, d’une référence ou encore d’un service, mais on vous laisse seul sur la banquise ? Cela signifie que vous pourriez être l’ « office Jerk », comme le précise la psychologue Tessa West à CNN. Alors, bien entendu, la personne pourrait avoir toutes sortes de bonnes raisons de snober votre demande, mais on devrait tout de même prêter plus d’attention à ces signaux discrets, dit-elle encore.

Si c’est le cas, que faire ?

Pour avoir une réponse plus proche de la vérité, la psychologue déconseille l’attaque frontale. En posant la question directement, vous n’aurez de toute façon pas une réponse sincère. Ainsi si vous posez une question plus générale sur vous ou sur votre personnalité, il y a de fortes chances que la personne se crispe et balaye la question en répondant des choses gentilles et positives. Histoire de ne pas ruiner son propre capital social.

C’est pourquoi la psychologue conseille de plutôt demander ce qu’elle a pensé de petites choses que vous auriez fait. Par exemple : est-ce que je t’ai donné la chance de parler lors de cette réunion ?  Si la question est très spécifique, votre interlocuteur y verra moins une question piégeuse. Une autre manière de détourner la question est de demander ce que serait le comportement idéal.

Enfin, dans tous les cas, il est primordial d’aborder le sujet en donnant le signal que vous êtes prêts à entendre un éventuel feed-back.

Le parfait “connard” selon une étude

Une étude réalisée par Brinkley Sharpe du département de psychologie de l’Université de Géorgie a établi le profil type du « parfait connard». Ou plus exactement du parfait « Asshole », que l’on pourrait traduire par « trou du cul ».

Ce genre d’individu se retrouve généralement dans 14 catégories qui sont les suivantes: Agressivité/Antisocialité; Colère/dysrégulation des émotions; Arrogance / égocentrisme / suffisance; Sectarisme; Insensibilité; Combativité; Domination, Extériorisation de la responsabilité, Immaturité, Manque d’égards/violation des limites/impolitesse passive, Irresponsabilité, Manipulation/mensonge/exploitation, Grossièreté.

On notera qu’il y a aussi une catégorie « autres », dans laquelle on retrouve “m’a causé de l’anxiété” ; “est un grand hypocrite” ; “cette personne mange trop”.  

Si vous cochez au minimum cinq de ces cases, posez-vous les bonnes questions. Surtout si vous vous caractérisez par une faible agréabilité et une forte colère.

Mais ne craignez pas pour autant la solitude. Cette frange de la population serait en forte hausse selon Robert Sutton, psychologue des organisations et professeur de sciences de gestion et d’ingénierie à l’université de Stanford. Il l’explique par le fait que «les mauvais comportements se répandent beaucoup plus vite que les bons ». L’auteur compare même ce type d’attitude à un gros rhume : « c’est quelque chose de contagieux. Au plus vous êtes entourés de connards, au plus vous avez de chance d’en devenir un».

L’étude de Brinkley Sharpe révèle aussi que plus d’un tiers des personnes qualifiées de « connard » étaient des collègues. Ils sont généralement d’âge moyen et principalement des hommes.

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