Davantage de promotions pour les employés en présentiel
Plus de sept employeurs sur 10 (71%) ont tendance à accorder des promotions plus rapidement aux employés qui sont physiquement présents au bureau qu’à leurs collègues qui travaillent à domicile. C’est ce qui ressort d’une enquête du spécialiste de recrutement Robert Half menée auprès de 500 patrons et 1.000 travailleurs et publiée mardi. Malgré cela, 40% des sondés préfèrent continuer à travailler en mode hybride, même si cela réduit leurs chances d’obtenir une augmentation.
Cette présence physique au bureau qui augmente les chances de promotion est plus souvent citée dans les grandes entreprises que dans les petites. Le phénomène est en outre plus répandu à Bruxelles qu’en Flandre. L’enquête n’a cependant pas fait la différence entre une entreprise où seul un jour de télétravail hebdomadaire est accordé et des situations où le nombre de jours de travail à distance est plus élevé.
Le télétravail plutôt qu’une promotion
Interrogés, quatre employés sur 10 affirment qu’ils se rendraient plus fréquemment au bureau si cela augmentait leur chance d’obtenir une promotion. Un cinquième (22%) déclarent toutefois qu’ils ne le feraient pas, préférant le télétravail à une promotion. Pour 15% des sondés, cela constituerait même une raison de chercher un nouvel emploi.
La moitié des employeurs interrogés (52%) accordent par ailleurs des augmentations en fonction des objectifs de performance individuels des salariés ou pour les garder à leur service. Cela concerne tout particulièrement les grandes entreprises et le secteur public, constate Robert Half. Seule une entreprise sur cinq déclare ajuster ses salaires pour pouvoir concurrencer d’autres entreprises.
Du côté des employés, les raisons d’une augmentation de salaire sont perçues différemment, développe encore le spécialiste du recrutement. Seuls 18% s’attendent à une augmentation de salaire basée sur leurs performances, alors que 22% en espèrent une parce qu’ils ont acquis de nouvelles compétences ou qualifications utiles à leur poste. Un quart des employés (24%) s’attendent à être augmenté chaque année.
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