Qui pourrait être le prochain CEO de Renault ?

Maxime Picat, Denis Le Vot, potentiels successeurs de Luca De Meo à la tête de Renault. Image : Reuters.
Charly Pohu

Qui pour succéder à Luca De Meo, à la tête de Renault ? Les experts retiennent deux noms, un directeur de Renault et un de Stellantis.

Annonce surprise ce dimanche chez Renault : l’homme fort Luca De Meo allait quitter la direction du groupe automobile dès le 15 juillet. Pour rejoindre l’acteur du luxe Kering, s’est-il avéré par la suite. Il était au volant de l’entreprise depuis cinq ans, et a notamment redressé les affaires, après l’affaire Carlos Ghosn.

Prochain CEO de Renault

Se pose alors la question suivante : qui pour lui succéder ? Le marché mise déjà sur différents noms, rapporte Reuters. Deux noms émergent surtout sur les cartes des analystes.

Denis Le Vot, directeur de Dacia, une des marques les plus vendues en Europe. Il a fait toute sa carrière au sein du groupe Renault et occupe ce poste depuis 2022. Avant, il avait déjà été responsable en Turquie et en Russie pour Renault, ainsi qu’aux États-Unis pour le partenaire Nissan.

Maxime Picat, responsable des achats et des chaines d’approvisionnement chez le concurrent Stellantis, qui figurait d’ailleurs dans la shortlist pour devenir le nouveau CEO de cet autre groupe, après le récent départ de Tavares. Il a passé l’entièreté de sa carrière chez PSA, devenu Stellantis en 2021, et a notamment été le directeur de Peugeot. Mais il pourrait donc aller voir ailleurs, glisse une source proche du dossier à Reuters. Elle ne sait pas s’il serait intéressé par l’offre, mais ne serait pas surprise s’il y avait des discussions avec Renault, ce qui serait normal après avoir perdu la course pour devenir CEO de Stellantis.

Le courtier Kepler Cheuvreux voit deux successeurs potentiels dans ces deux hommes, tout comme JP Morgan, qui ne les cite pas nommément. La banque américaine estime que Renault pourrait aussi regarder chez d’autres constructeurs encore.

Bref, le nouveau patron aura du pain sur la planche, dans un contexte difficile pour les “petits” constructeurs (Renault est le 15e mondial en termes de ventes) où les concurrents chinois attaquent sur le front de l’électrique.

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