Quelque 7.800 emplois menacés chez Siemens Energy
Quelque 7.800 emplois sont menacés ces prochaines années chez Siemens Energy, indique mardi la société, lors de la présentation de son premier exercice comptable.
Siemens Energy est la branche énergie de Siemens scindée en 2020. La société veut réduire ses coûts dans la division “Gas and Power” et supprimer 7.800 emplois dans le monde d’ici 2025. Ce sont des emplois de bureau qui sont principalement visés.
La “réduction des surcapacités” et les “ajustements de portefeuille” conduisent à “une réduction d’environ 7.800 emplois dans les segment gaz et électricité dans le monde”, a déclaré le groupe munichois dans un communiqué, annonçant aussi avoir dégagé un bénéfice net au premier trimestre de son exercice décalé.
Cela représente près d’un emploi sur douze dans le monde au sein d’un groupe qui emploie 90.000 personnes.
Dans le détail, l’Allemagne va perdre 3.000 postes, sans fermeture de site, contre 1.700 aux États-Unis et environ 3.100 sur d’autres sites dans le monde, détaille le groupe.
La mise en oeuvre de ces mesures, dont les représentants des salariés ont été informés, est prévue d’ici 2025, mais une grande partie doit avoir lieu d’ici 2023.
L’impact en Belgique encore inconnu
“Le marché de l’énergie évolue rapidement. Cela nous offre des opportunités, mais en même temps présente de grands défis”, a déclaré Christian Bruch, PDG de Siemens Energy, cité dans ce communiqué.
Le fait d’avoir dégagé un bénéfice net de 99 millions d’euros au premier trimestre de son exercice entamé en octobre 2020, contre une perte de 195 millions un an auparavant, ne change rien à l’affaire, selon le groupe.
Cette performance a été obtenue notamment grâce à la filiale dans l’éolien, Siemens Gamesa, ainsi que des économies réalisées parce que de nombreux salariés ont travaillé chez eux, pandémie du Covid-19 oblige.
Le munichois, qui a fait son entrée en septembre à la Bourse de Francfort, a essuyé une perte d’1,9 milliard d’euros au terme de l’exercice achevé le 30 septembre 2020.
L’impact de le restructuration sur le site de Huizingen (Beersel, en Brabant flamand), n’est pour l’instant pas encore connu, a fait savoir la direction mardi. Il y travaille environ 100 personnes.