Près de 85.000 emplois directs et indirects liés à Brussels Airport

Le nombre d’emplois directs et indirects liés à Brussels Airport s’élève à près de 85.000. Il n’y en a jamais eu autant, selon une étude sur l’emploi à l’aéroport publiée vendredi. Le nombre d’emplois directs a augmenté d’un quart par rapport à 2017.

En 2017, HIVA, l’Institut de recherche sur le travail et la société, qui dépend de la KU Leuven, avait réalisé une première mesure de référence de l’emploi à Brussels Airport. Ce nouveau rapport est, lui, basé sur le quatrième trimestre 2022, donc après la pandémie de coronavirus.

   Il en ressort une hausse de l’emploi direct de 25% depuis 2017, et donc une reprise après la pandémie, pour atteindre 29.835 travailleurs, répartis au sein de 335 entreprises. S’y ajoutent 54.897 emplois qui sont indirectement liés à l’aéroport. Cela porte le nombre total d’emplois à 84.732.

   “Cette étude confirme le rôle clé de Brussels Airport en tant que moteur de l’emploi et deuxième pôle de croissance économique de la Belgique. Ce nombre record d’emplois témoigne de la résilience et de la capacité de la communauté aéroportuaire à se relever après la pandémie, en maintenant les emplois et en renouant avec la croissance”, se réjouit son CEO, Arnaud Feist. L’étude met également en lumière la qualité, la diversité et la stabilité de l’emploi à Brussels Airport, qui reste un lieu de travail attractif avec de nombreuses opportunités, pointe-t-il.

3 pôles, 18 secteurs

   Le marché du travail y est structuré autour de 3 pôles couvrant 18 secteurs. Celui de l’aviation, qui inclut le transport aérien et la manutention aéroportuaire, représente 31,5% des emplois totaux (contre 40,1% en 2017).

   Le second pôle correspond aux activités liées à l’aéroport, qui soutiennent le pôle aviation avec des services comme la manutention du fret, le stockage, les services postaux, la sécurité et le nettoyage industriel. Il emploie 49,8% des travailleurs (contre 50,4 % en 2017).

   Enfin, le pôle business regroupe des sociétés implantées sur le site en raison de l’accessibilité multimodale, sans lien direct avec les activités aéroportuaires, telles que Deloitte ou KPMG. Ce segment a connu une forte croissance, atteignant 18,7% des emplois (contre 9,5 % en 2017).

30.000 travailleurs directs

   Sur les près de 30.000 travailleurs directs, 69% sont originaires de la Région flamande, 20% de Bruxelles et 11% de Wallonie. Près de 80% de ces emplois sont à temps plein, contre 72% en 2017, là où la moyenne est de 59% au nord du pays.

   Exprimé en équivalents-temps plein, le nombre d’emplois directs se situe juste en dessous des 25.500.

   Actuellement, 400 postes sont à pourvoir à l’aéroport. “C’est une situation saine et normale”, souligne Isabelle Borli, directrice générale d’Aviato, la “maison de l’emploi” de Brussels Airport. “Les postes vacants servent à remplacer tous les départs ou les retraites. En moyenne, nous avons toujours autant de postes à pourvoir. Il n’est pas toujours évident de trouver les bonnes personnes en raison de l’étroitesse du marché du travail, mais nous sommes très satisfaits de la croissance de ces dernières années.”

En mars dernier, la Région flamande a octroyé un nouveau permis d’environnement à l’aéroport. Celui-ci lui permet d’encore se développer, mais impose également des restrictions d’exploitation à partir de 2032. “Nous pouvons encore croître de 25 %. Nous n’y parviendrons pas en augmentant le nombre de vols de nuit, mais surtout en augmentant le nombre de passagers et en développant le secteur logistique, les immeubles de bureaux et l’hôtellerie”, a commenté vendredi Arnaud Feist. “Après cela, nous devons examiner les possibilités avec le gouvernement flamand.”

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