Pourquoi plusieurs Lidl sont fermés ce vendredi
Trois supermarchés Lidl étaient portes closes vendredi en Wallonie en raison d’une grève, a fait savoir une porte-parole de la direction de la chaîne. Outre ces trois fermetures, cinq actions de blocage étaient organisées devant d’autres magasins.
La CNE fait part, de son côté, d’une vingtaine de fermetures, dans le Hainaut, le Brabant wallon et à Liège essentiellement. D’autres supermarchés devraient fermer à partir de 14h00, selon le permanent CNE Stanny Hermans.
Jeudi soir, le syndicat chrétien avait annoncé une grève au sein des supermarchés Lidl vendredi. Il dénonce des conditions de travail de plus en plus difficiles et la généralisation des contrats précaires au sein de la chaîne.
Vendredi matin, tous les magasins situés en Flandre étaient ouverts ainsi que la plupart des enseignes dans le sud du pays. Sur les plus de 300 Lidl en Belgique, la direction ne recensait que trois fermetures, ce qui lui fait dire que l’impact sur la clientèle est limité.
L’activité se poursuit, mais…
Le début de la prestation des équipes de l’après-midi n’a guère fait évoluer la situation. La direction déplorait encore trois fermetures mais recensait également cinq actions itinérantes de blocage. Le supermarché d’Evere en Région bruxelloise était concerné par ce type de mouvement. Malgré ces blocages, l’activité à l’intérieur des magasins se poursuit, ajoute la porte-parole.
De son côté, la CNE reconnaissait que la mobilisation ne se faisait qu’au sud du pays, à l’instar “de précédentes actions similaires en 2018 et 2021”. Vendredi, une vingtaine de magasins étaient fermés, selon le permanent syndical, qui prévoyait que ce nombre allait augmenter dès 14h00, particulièrement dans la capitale. Les directions locales essayent “par tous les moyens de briser le mouvement”: menaces, mensonges et recours aux étudiants pour maintenir une ouverture, ajoute M. Hermans.
Les représentants du personnel dénoncent une proportion d’étudiants trop élevée tout au long de l’année au sein de la filiale belge du groupe allemand.
La direction regrette la tenue d’un tel mouvement, trois jours avant Noël. Le climat social au sein de l’entreprise était jusqu’ici positif et aucun signe ne semblait annoncer cette grève. Aucune concertation de crise n’est à l’ordre du jour, les prochaines rencontres entre syndicats et direction étant normalement prévues en février, selon la porte-parole.