Pourquoi les Français adorent-ils le Salon de l’Auto de Bruxelles
Le Salon de l’Auto de Bruxelles profite de la faiblesse ou de la disparition des autres salons. Les journalistes français le plébiscitent.
Le Salon de l’Auto, qui dure jusqu’au dimanche 22 janvier, bénéficie de l’absence ou de la faiblesse des autres salons européens. Celui de Genève a été annulé, celui de Paris, le Mondial, en octobre dernier, était déserté par la majorité des marques, même par le français Citroën, présent à Bruxelles. Alors les journalistes français prennent le Thalys (ou leur auto) et ne tarissent pas d’éloges sur le Salon de Bruxelles. “Amateurs de belles mécaniques, c’est au Salon de Bruxelles 2023 qu’il faut se rendre jusqu’au 22 janvier 2023″ écrit l’Argus. “Après le dernier triste salon de Paris, Bruxelles nous met un peu de baume au coeur“, ajoute le site Caradisiac. “On vous le répète : à Caradisiac, on parie que ce salon va s’imposer comme “LE” salon européen dans les années à venir.”
Ils apprécient la formule simple et soignée. “Ce salon est sympa, il suscite l’adhésion. Il est sans prétention, mais il présente une grande partie des modèles à vendre en ce moment” continue Caradisiac. “Certes, les stands ne sont plus à trois étages, mais ce ne sont pas non plus de petits stands dignes d’une manifestation régionale.” Rien à voir non plus avec le dernier Mondial à Paris, où il y avait pas mal de zones vides, faute d’exposants.
“Un impact fort sur les ventes”
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Le Salon de Bruxelles gagne, pour sa 100e édition, et sa première organisation depuis le covid, le prestige qu’il n’avait pas. Ce n’est pas un salon “corporate”, de marque, comme l’était celui de Genève, où les CEO de tous les constructeurs se bousculaient. Il est “très opérationnel, très public, avec un impact fort sur les ventes” nous a dit Vincent Cobée, CEO de Citroën, sur le stand de la marque, “c’est le premier point d’achat d’autos en Belgique.”
Le Salon semble bien parti pour dépasser les 300.000 visiteurs, comme son organisateur, Febiac, l’espère. Toutefois, le vrai bilan sera fait par les importateurs, qui feront les comptes des ventes en concession, malgré la forte hausse des tarifs et la difficulté à livrer.
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