Novartis envisage de se séparer de sa filiale Sandoz
Le géant pharmaceutique suisse Novartis lance un examen stratégique de sa filiale Sandoz, spécialisée dans les médicaments génériques, envisageant entre autres de s’en séparer, a-t-il annoncé mardi lors de la publication de ses résultats trimestriels.
Le groupe suisse, qui s’est déjà séparé de sa filiale Alcon (spécialisée dans l’ophtalmologie) en l’introduisant en Bourse en 2019, envisage plusieurs options, “allant du maintien des activités à la séparation”, a-t-il indiqué dans un communiqué.
“Nous commençons (…) un examen stratégique de Sandoz, afin de maximiser sa valeur actionnariale”, a déclaré le directeur général de Novartis, Vas Narasimhan, cité dans le communiqué.
Les ventes de cette division ont chuté de 1% par rapport au troisième trimestre l’an passé, à 2,4 milliards de dollars, la baisse se chiffrant à 2% hors effets de changes, plombées par les pressions sur les prix malgré une hausse des volumes.
Si ses ventes ont augmenté de 2% en Europe, elles ont plongé de 20% aux États-Unis où les médicaments génériques sont soumis à une forte pression concurrentielle.
Les ventes de sa division pharmaceutique, sur laquelle le groupe a mis l’accent au fil de ses réorganisations, ont en revanche grimpé de 8%, à 10,6 milliards de dollars.
Pour l’ensemble de ses activités, Novartis a vu ses ventes trimestrielles progresser de 6%, à 13 milliards de dollars, dans la lignée des prévisions des analystes interrogés par l’agence suisse AWP. Son bénéfice net s’est accru de 10% sur la période, à 3,8 milliards de dollars.