Mauvaise année pour le marché du livre

© belga

Selon une étude de GfK, la vente de livres en Belgique francophone s’est tassée de 6 % en 2023. Le manga souffre tandis que la littérature générale s’est bien comportée grâce au grand format.

Chaque année, l’association des éditeurs belges commande une étude de vente à GfK. La société d’études de marché travaille au départ d’un panel de 75 librairies (sur les 335 de la FWB) et ne tient compte que des sorties comptabilisées en caisse. Sont donc exclues : les ventes directes, les ventes aux collectivités, les foires, les ventes numériques et l’occasion.

La semaine dernière, nos confrères du Soir ont révélé les résultats de cette étude pour l’année 2023. Ils ne sont pas bons : les ventes se sont tassées de 6 % en volume, une chute plus importante qu’en France (-4 %). Dans le même temps, le marché flamand grimpait, lui, d’1,2 %. Hors ventes numériques (entre 25 et 30 % du marché) et ventes directes, le créneau principal de la petite édition, il s’est vendu 16,8 millions de livres l’an dernier pour un chiffre d’affaires de 219 millions d’euros (-1 % malgré l’inflation !).

Selon GfK, la mauvaise tenue du marché francophone s’est prolongée au 1er trimestre 2024 avec une perte additionnelle en volume de 4 % et de 2 % en valeur. La BD a enregistré, en 2023, la plus grosse perte du secteur (-8 %) mais reste de justesse leader du marché (29 % de PDM). Mais il faut distinguer, dans ce segment, deux mouvements contraires : la chute violente du manga (-14 %) et la bonne tenue de la BD jeunesse poussée il est vrai par un nouvel album d’Astérix et de Gaston.

Si la vie pratique chute aussi (-11 % en volume), la littérature générale (28 % de PDM) se porte bien avec une hausse de 3 % en volume et de 9 % en valeur grâce la bonne dynamique du grand format (le poche est resté stable).

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